Restitution  d’un décor de stuc marbre 

Sur les murs et portes du sas créé lors de la division d’un appartement en deux,
dans
 les parties communes d’un immeuble de standing situé à Paris :

Réalisation de décor peint dans le cadre d’un chantier contribuant à l’entretien du patrimoine parisien :
Afin d’intégrer parfaitement ce sas avec doubles portes d’entrées ajouté à la cage d’escalier, l’imitation respecte la composition de ses stucs marbre en panneautages et imite fidèlement ses tons et dessins.
Pour parfaire, la finition est en vernis poli et lustré.

De même, les tons des 2 doubles portes copient à l’identique ceux de la porte en vis à vis.

IMMEUBLE HAUSSMANNIEN

Du nom de Georges-Eugène Haussmann. Préfet de la Seine de 1853 à 1870, qui opère à Paris une complète reformulation des fondements de la ville selon les valeurs de la modernité au XIXe siècle. Au regard de l’ampleur du tissu concerné (75 % du bâti) et de la rapidité des travaux, son intervention peut sans doute se lire comme « le projet d’une ville nouvelle, entièrement planifiée et dessinée ».

Incarnation des grands travaux parisiens du Second Empire (1852-1870), Haussmann réussit en dix-sept ans, à faire construire 175 km de voiries et… 600 km d’égouts ! C’est lui qui donne à la capitale sa physionomie actuelle, organisée autour de deux grands axes de circulation. Nord-sud : il fait percer les boulevards Saint-Michel, de Sébastopol et de Strasbourg. Est-Ouest : il fait relier la rue de Rivoli à la rue Saint-Antoine. A ces grandes artères, se superpose un réseau de voies concentriques : ainsi fait-il percer les boulevards Diderot, Saint-Marcel, Port Royal… rive gauche, tout en s’appuyant, rive droite, sur les grands boulevards ouverts dès le XVIIe siècle. Spectaculaire, la création de l’avenue de l’Opéra, prévue en 1854 et achevée en 1879, assainit le quartier et ouvre une grande voie de communication entre la rue de Rivoli et la gare Saint-Lazare. Loin de se cantonner aux questions de voiries, Haussmann fait construire des mairies d’arrondissement et des écoles. Il aménage aussi des squares et de grands jardins dont le parc des Buttes-Chaumont (1867), œuvre de l’ingénieur Jean-Charles Alphand, est peut-être l’un des plus beaux exemples.

Urbaniste, Haussmann impose aussi et surtout un style architectural reconnaissable entre mille, aux édifices qu’il fait construire le long des nouvelles artères. Finis les hôtels particuliers si chers au Grand Siècle et place aux immeubles de rapport divisés en lots dès leur conception et loués à des occupants répartis sur six étages selon leur condition sociale. Les plus aisés s’installent au deuxième étage, dit étage noble en raison de ses hauts plafonds ; combles et mansardes sont réservées au personnel de maison et aux pauvres. Sur rue, la façade très théâtralisée, est en pierre de taille, qu’elle provienne des carrières de Saint-Maximin (Oise) ou du Petit-Montrouge (XIVe). Sur cour et pour les murs pignons, une pierre de moindre qualité est utilisée. Dans la façade haussmannienne, tout est codifié, y compris… l’emplacement des balcons qui n’ont droit de cité, comme tous les Parisiens le savent, qu’aux deuxième et cinquième étages.