Restauration d’un meuble peint ancien très endommagé lors d’un transport

Restauration d’un meuble peint ancien très endommagé lors d’un transport

Restauration d’un meuble peint ancien très endommagé
lors d’un transport

Dans un château classé monument historique de la région parisienne, restauration d’un coffre-fort exceptionnel imitant l’aspect d’une commode Louis XVI, dont la superbe marqueterie de bois précieux est peinte en trompe l’œil.

Restitution de certaines parties des Faux bois : bois de rose, acajou, avec frise et motifs de bois fruitiers et d’ébène.

Tous les éléments de ce coffre fort ont été réalisés à la perfection : Non seulement le trompe l’œil imite avec un art délicat la marqueterie de bois, peint sur les joues aussi bien que de face, avec un effet de deux tiroirs superposés, mais il possède un plateau en marbre rosé mouluré à coins coupés, de belles serrures et sabots en bronze.

L’art du coffre fort précieux comme objet de collection :

On ne saurait imaginer sans les avoir vus,
qu’ont été conçus et réalisés de tels chefs d’œuvres d’art.

Meubles peints : conception et réalisation

Restauration d’un meuble peint : Les meubles peints ont laissé, de l’antiquité à nos jours,  d’innombrables et magnifiques témoignages, dont l’attrait aujourd’hui encore, ne faiblit pas. Pour orner leur intérieur, certains amateurs apprécient les meubles peints inspirés des styles classiques. Pour d’autres, c’est une solution permettant soit d’adapter un meuble ancien au décor actuel, soit d’intégrer des placards ou tout autres mobiliers faits en médium, sur mesure.
Nos décors, d’une variété possible infinie, sont créés selon les commandes; ils peuvent être de patines, avec filets et ornementations,  de faux bois, faux marbres, jusqu’aux trompe l’œil.

Bien qu’il soit assez courant que nous réalisions des meubles peints lors d’un projet de décors d’intérieur, nous intervenons aussi dans la région parisienne pour un meuble unique, en création ou restauration de décor peint, de préférence sur place, ou selon les cas, dans notre atelier.

La restauration d’un meuble peint est une des spécialités de notre atelier

DÉCOR PEINT : Trompe l’œil de boiseries et patines trompe l’œil

DÉCOR PEINT : Trompe l’œil de boiseries et patines trompe l’œil

Décor peint dans un appartement parisien

Conçu par la décoratrice Mme Élisabeth Taylor

Dans la salle à manger, restitution, avec modification vers une atmosphère douce et d’aspect ancien, d’un décor peint de patines marmorisée sur les murs, imitation pierre sur les pilastres et sur les plinthes, une patine filée et pastillée avec des effets aux bâtons de cire colorées.

Dans la cuisine adjacente, le décor peint est composé d’une patine verte et nuagée sur les murs,filée et pastillée sur les boiseries.

Dans le salon, les murs sont patinés d’ocre fané pour s’assortir agréablement au bois véritable et en imitation bois, sur les plinthes et portes. Sur les murs arrondis et les portes du sas, imitation en trompe l’œil des boiseries véritables, en chêne.

Dans la chambre, composition assortie au tissu en rabane et aux vraies boiseries en chêne : patine filée et pastillée sur les fenêtres et volets, plinthes en imitation chêne.

Dans la salle de bain attenante, séparée par une vitre, pour laisser se refléter le jardin dans les miroirs, le décor estnéo-classique : composition de patines spaltées et nuagées bleues, que sépare un filet blanc cassé

Par Joëlle Godefroid, Meilleur Ouvrier de France

A quand remonte le décor peint et le métier de Peintre en décors?

Sur ce sujet, les théories les plus diverses peuvent être lues. Cependant, je n’ai encore pu découvrir aucun historien des styles sur qui s’appuyer.

Il ne faut pas prendre toutes les peintures murales pour des peintures à but décoratif. Aussi magnifiques soient-elles à nos yeux, la fonction des peintures propitiatoires des grottes de la préhistoire, telle Lascaux, ou celles, à caractère sacré des tombeaux égyptiens, temples incas ou églises, n’a qu’un très lointain rapport avec la seule finalité d’ornement et d’agrément du trompe l’œil et de la mise en valeur d’un intérieur.

Nous savons, grâce à la découverte de mobiliers peints en décors, que quelques milliers d’années avant notre ère, dans l’Égypte ancienne, l’imitation décorative fut en vogue et très au point. Il est aussi désormais évident que c’est par l’héritage culturel des Égyptiens que la civilisation Grecque adopte la pratique du décor mural, dans les villas patriciennes par exemple, et la transmet à son tour aux Romains.

Au moyen âge, la plupart des décors peints sont consacrées à la glorification chrétienne et à l’édification des croyants. C’est seulement au trecento, en Flandres et en Italie, que renait l’art profane, comme celui du portrait.

Fin XVe siècle en Italie -quatrocento-, la redécouverte de l’antiquité remet au goût du jour les arts et lettres des Romains. A Florence, à Rome, outre les architectes et les sculpteurs, les peintres (Ghirlandaio, Botticelli, Michel ange, Raphaël,… etc) qu’inspirent la culture gréco-romaine, les fresques de Pompéï, d’Herculanum, et les lois de la perspective, ornent les palais de somptueux décors peints -voir ci dessus : Sous l’égide du pape Jules II, qui orchestre la « restoratio » et « renovatio » de la grandeur de la Rome Antique, née sous le pinceau de génie de Raphaël, entre autres le « grand genre » ou peinture d’histoire, mais aussi la peinture décorative, notamment le très connu décor de grotesque de la logetta du Vatican. Ces œuvres de la renaissance Italienne seront aussi une source d’inspiration pour la renaissance Française et pour toute l’Europe.

RESTAURATION de tous les décors endommagés dans un appartement parisien

RESTAURATION de tous les décors endommagés dans un appartement parisien

Restauration de décors endommagés
sur toutes les portes, plinthes et corniches de l’entrée, du salon et du bureau d’un bel appartement parisien

Il est en effet possible de réparer ou restituer de façon très discrète, sinon invisible, des peintures datant des années 1980, endommagées par des fissures, des chocs et des éclats, et/ou ayant subi des dégât des eaux.

La décoration intérieure dans les années 1980 :

d’après le Journal de la maison

Les décors des années 80 sont show off : est recherché ce qui est rare, et cher. La tendance est au retour des séries limitées et des matériaux onéreux. Les décors intérieurs, mis en scène pour l’apparat, requièrent des compétences des artisans de qualité dans tous les domaines.

Les designers et les décorateurs d’intérieurs sont considérés comme des stars et réalisent des décors de restaurants, de brasseries très en vogue, mais aussi des décors intérieurs reconnaissables comme leurs marque de fabrique. Ils rassemblent autour d’eux des équipes d’artisans extrêmement compétents et soudés, qui enchainent les chantiers les uns après les autres.

C’est aussi l’époque des grandes entreprises françaises de décor tout corps d’état, célèbres pour leur savoir faire, et capables de prendre en main l’ensemble du chantier.

Ce type de restauration de décors de boiseries est une des spécialités de l’Atelier De Peinture Décorative.

Décor peint : Dans un appartement parisien, composition de 3 patines et imitation chêne

Décor peint : Dans un appartement parisien, composition de 3 patines et imitation chêne

Décors peints dans toutes les pièces d’un appartement parisien :

Conception de Mme Élisabeth Taylor, décoratrice d’intérieur.

Dans la salle à manger : restitution, avec modification vers une atmosphère douce et d’aspect ancien, du décor peint composé de patines marmorisée sur les murs, imitation pierre sur les pilastres et sur les plinthes, une patine filée et pastillée avec des effets aux bâtons de cire colorées.
Dans la cuisine adjacente : patine verte et nuagée sur les murs, patine spaltée et pastillée sur les boiseries.
Dans le salon, les murs sont patinés d’un ton ocre fané pour s’assortir agréablement au bois véritable, ainsi qu’à son imitation sur les plinthes et les portes.
Sur les murs arrondis et les portes du sas, imitation en trompe l’œil des boiseries moulurées, en chêne véritable.
Dans la chambre, composition assortie au tissu en rabane et aux vraies boiseries en chêne : patine filée et pastillée sur les fenêtres et volets, plinthes en imitation chêne.
Dans la salle de bain attenante, séparée par une vitre, pour laisser se refléter le jardin dans les miroirs, le décor est néoclassique : composition de patines spaltées et nuagées bleues, que sépare un filet blanc cassé

Par Joëlle Godefroid, Meilleur Ouvrier de France

A quand remonte le décor peint et le métier de Peintre en décors?
Sur ce sujet, les théories les plus diverses peuvent être lues. Cependant, je n’ai encore pu découvrir aucun historien des styles sur qui s’appuyer.

Il ne faut pas prendre toutes les peintures murales pour des peintures à but décoratif. Aussi magnifiques soient-elles à nos yeux, la fonction des peintures propitiatoires des grottes de la préhistoire, telle Lascaux, ou celles, à caractère sacré* des tombeaux égyptiens, temples incas ou églises, n’a qu’un très lointain rapport avec la seule finalité d’ornement et d’agrément du trompe l’œil et de la mise en valeur d’un intérieur.

Nous savons, grâce à la découverte** de mobiliers peints en décors, que quelques milliers d’années avant notre ère, dans l’Égypte ancienne, l’imitation décorative fut en vogue et très au point. Il est aussi désormais évident que c’est par l’héritage culturel des Égyptiens que la civilisation Grecque adopte la pratique du décor mural, dans les villas patriciennes par exemple, et la transmet à son tour aux Romains.

Au moyen âge, la plupart des décors peints sont consacrées à la glorification chrétienne et à l’édification des croyants. C’est seulement au trecento, en Flandres et en Italie, que renait l’art profane, comme celui du portrait.

Fin XVe siècle en Italie -quatrocento-, la redécouverte de l’antiquité remet au goût du jour les arts et lettres des Romains. A Florence, à Rome, outre les architectes et les sculpteurs, les peintres  (Ghirlandaio, Botticelli, Michel ange, Raphaël,… etc) qu’inspirent la culture gréco-romaine, les fresques de Pompéï, d’Herculanum, et les lois de la perspective, ornent les palais de somptueux   décors peints -voir ci dessus : Sous l’égide du pape Jules II, qui orchestre la « restoratio » et « renovatio » de la grandeur de la Rome Antique, née sous le pinceau de génie de Raphaël, entre autres le « grand genre » ou peinture d’histoire, mais aussi la peinture décorative, notamment le très connu décor de grotesque de la logetta du Vatican***. Ces œuvres de la renaissance Italienne seront aussi une source d’inspiration pour la renaissance Française et pour toute l’Europe.

Restauration de décor peint d’un plafond à caissons du XIXe siècle

Restauration de décor peint d’un plafond à caissons du XIXe siècle

Restauration de décor peint d’un plafond à caissons

Dans la salle à manger d’une belle maison du XIXe siècle en Ile de France, restitution suite à dégâts des eaux, des décors peints floraux sur fonds vert céladon, des imitations bois et fausses moulures, avec patine claire sur la frise de feuillages des caissons.

Ces belles peintures aux touches enlevées étaient fissurées, écaillées et boursouflées par endroits. Les motifs floraux ont été préservés au maximum, pour ne restaurer que les parties endommagées..

Restauration de décor peint d’un plafond

Sur les plafonds à caissons (Wikipédia)

Un plafond à caissons est en architecture un plafond, un soffite ou une voûte couvert ou construit avec des compartiments disposés de façon régulière (généralement en forme de grille orthogonale). Les formes géométriques usuelles sont le carré, le rectangle et l’octogone.

Cette technique est déjà utilisée dans l’architecture antique :

  • Au Parthénon et aux Propylées, le plafond est en pierre et à caissons, pratique qui se développe au Ve siècle av. J.-C.. Une grande plaque creusée de plusieurs alvéoles repose sur de fortes poutres transversales dans le pronaos et la galerie du Parthénon. Rehaussé de peinture, un motif floral s’épanouit au fond du caisson, une rosace une fleur de liseron ou de lotus
  • Des exemples typiques et monumentaux sont la coupole du Panthéon de Rome et la basilique de Maxence et Constantin à Rome. D’autres exemples de plafonds à caissons en stuc ont été découverts dans des maisons d’Herculanum.

Cette technique revient à la mode à l’époque de la Renaissance et du Baroque, et connaît une large diffusion dans l’architecture néo-classique.

L’observation d’un plafond ou un dôme réalisé avec cette disposition en damier crée souvent l’impression, plus ou moins réelle, que le plafond est traversé par des poutres qui courent sur toute la longueur et la largeur du plafond, en se croisant à chaque intersection des carrés.

Cela ne signifie pas nécessairement que cette structure se justifie par sa statique. Quoiqu’il soit vrai que pour des constructions telles que la rotonde du Panthéon les caissons soient conçus pour alléger le poids de la coupole, dans la plupart des cas le plafond à caissons est conçu à des fins décoratives, de sorte qu’il n’est pas difficile de trouver des peintures en trompe-l’œil qui imitent ce genre d’ouvrage.