Meuble peint : décor de patine et motifs

Meuble peint : décor de patine et motifs

Meuble peint : décor de patine et motifs

Ce petit chiffonnier en bois brut de 5 tiroirs a été animé par un ton nuagé, des filets bleus encadrant des oiseaux et des branches d’arbre fleuri, symbole de paisible et insouciant bonheur printanier.

Son décor est conçu pour s’inscrire harmonieusement au contexte de la pièce.

Histoire de meubles

Lien ver la page Wikipédia

Le chiffonnier est un meuble de rangement plus haut que large, et composé de multiples rangs de tiroirs en façade. Il sert au rangement du linge de maison comme les draps, les taies d’oreiller, les housses, etc…. ainsi que les petits objets ou les ouvrages de couture autrefois.

Ce meuble de chambre à coucher par excellence, possède plus de rangements qu’une simple commode, tout en permettant un accès rapide et aisé de son contenu. Pour l’aspect esthétique et pratique, le dessus des hauts chiffonniers est souvent recouvert d’un marbre.

Créé au milieu du XVIIIe siècle pour les chambres et les salons des dames de la haute société, le chiffonnier devient populaire au milieu du XIXe siècle, à la faveur de la production industrielle. Le chiffonnier fait alors partie de l’ensemble mobilier de chambre à coucher classique comprenant aussi le lit, l’armoire, la coiffeuse et la table de nuit.

Depuis les années 50 ce meuble au style épuré séduit les classes moyennes à la recherche de petit mobilier pratique pour les appartements urbains, afin d’agrémenter toutes les pièces à vivre.

Reconnaître les différents types de chiffonniers

Définition d’un chiffonnier

Le chiffonnier est à la base une évolution de la commode ; voici différentes variantes de taille, de forme et de fonction.


  • Le chiffonnier de dame est une variante de petite taille, assez étroite et généralement à hauteur d’appui. Il fait souvent office de meuble d’appoint, de support de lampe ou de miroir de toilette.
  • Le semainier est un chiffonnier à sept tiroirs, chacun d’eux servant à un jour de la semaine. Le nom est resté mais l’utilisation hebdomadaire réelle reste à prouver. Dans la catégorie des meubles d’art, le semainier à 7 tiroirs et tablette escamotable est aussi un meuble de marine.
  • Le chiffonnier en secrétaire est un haut meuble dont la façade présente des tiroirs simulés en partie haute. Un grand abattant s’abaisse pour découvrir un secrétaire. Ce type de meuble est courant dans le style Louis-Philippe.
  • Le cartonnier est un meuble de rangement dont les tiroirs, plus étroits, sont remplacés par des casiers ou porte-documents amovibles en carton. Il s’agit ici d’un meuble de rangement typique des anciens bureaux de notaire, de médecin ou d’avocat.
  • Le « Chest of drawer » anglais ressemble plus à une haute commode à quatre ou cinq rands de tiroirs avec celui du haut est généralement divisé en deux ou trois.
  • Le tallboy est la version anglaise de la commode à deux corps dont celui du haut se positionne en retrait.

Il ne faut pas confondre le chiffonnier avec la chiffonnière . Cette dernière est une petite table de salon avec trois tiroirs en ceinture. Elle sert de table à ouvrage pour les menus travaux de couture.

Autres noms de meubles très poétiques : bonnetière, bonheur du jour, fauteuil bergère…♦

Le meuble peint est une des spécialités de notre atelier.

DÉCOR PEINT : Trompe l’œil de boiseries et patines trompe l’œil

DÉCOR PEINT : Trompe l’œil de boiseries et patines trompe l’œil

Décor peint dans un appartement parisien

Conçu par la décoratrice Mme Élisabeth Taylor

Dans la salle à manger, restitution, avec modification vers une atmosphère douce et d’aspect ancien, d’un décor peint de patines marmorisée sur les murs, imitation pierre sur les pilastres et sur les plinthes, une patine filée et pastillée avec des effets aux bâtons de cire colorées.

Dans la cuisine adjacente, le décor peint est composé d’une patine verte et nuagée sur les murs,filée et pastillée sur les boiseries.

Dans le salon, les murs sont patinés d’ocre fané pour s’assortir agréablement au bois véritable et en imitation bois, sur les plinthes et portes. Sur les murs arrondis et les portes du sas, imitation en trompe l’œil des boiseries véritables, en chêne.

Dans la chambre, composition assortie au tissu en rabane et aux vraies boiseries en chêne : patine filée et pastillée sur les fenêtres et volets, plinthes en imitation chêne.

Dans la salle de bain attenante, séparée par une vitre, pour laisser se refléter le jardin dans les miroirs, le décor estnéo-classique : composition de patines spaltées et nuagées bleues, que sépare un filet blanc cassé

Par Joëlle Godefroid, Meilleur Ouvrier de France

A quand remonte le décor peint et le métier de Peintre en décors?

Sur ce sujet, les théories les plus diverses peuvent être lues. Cependant, je n’ai encore pu découvrir aucun historien des styles sur qui s’appuyer.

Il ne faut pas prendre toutes les peintures murales pour des peintures à but décoratif. Aussi magnifiques soient-elles à nos yeux, la fonction des peintures propitiatoires des grottes de la préhistoire, telle Lascaux, ou celles, à caractère sacré des tombeaux égyptiens, temples incas ou églises, n’a qu’un très lointain rapport avec la seule finalité d’ornement et d’agrément du trompe l’œil et de la mise en valeur d’un intérieur.

Nous savons, grâce à la découverte de mobiliers peints en décors, que quelques milliers d’années avant notre ère, dans l’Égypte ancienne, l’imitation décorative fut en vogue et très au point. Il est aussi désormais évident que c’est par l’héritage culturel des Égyptiens que la civilisation Grecque adopte la pratique du décor mural, dans les villas patriciennes par exemple, et la transmet à son tour aux Romains.

Au moyen âge, la plupart des décors peints sont consacrées à la glorification chrétienne et à l’édification des croyants. C’est seulement au trecento, en Flandres et en Italie, que renait l’art profane, comme celui du portrait.

Fin XVe siècle en Italie -quatrocento-, la redécouverte de l’antiquité remet au goût du jour les arts et lettres des Romains. A Florence, à Rome, outre les architectes et les sculpteurs, les peintres (Ghirlandaio, Botticelli, Michel ange, Raphaël,… etc) qu’inspirent la culture gréco-romaine, les fresques de Pompéï, d’Herculanum, et les lois de la perspective, ornent les palais de somptueux décors peints -voir ci dessus : Sous l’égide du pape Jules II, qui orchestre la « restoratio » et « renovatio » de la grandeur de la Rome Antique, née sous le pinceau de génie de Raphaël, entre autres le « grand genre » ou peinture d’histoire, mais aussi la peinture décorative, notamment le très connu décor de grotesque de la logetta du Vatican. Ces œuvres de la renaissance Italienne seront aussi une source d’inspiration pour la renaissance Française et pour toute l’Europe.