Décors peints de style Néoclassique dans tout un appartement monégasque

Décors peints de style Néoclassique dans tout un appartement monégasque

 Création et réalisation des décors peints de toutes les pièces d’un appartement surplombant la mer du Rocher d’Azur, à Monaco   

 CONCEPTION ET REALISATION DE DECORS DE STYLE NEOCLASSIQUE.

Selon le gout du contraste de nos commanditaires, 
en harmonie avec tissus et mobiliers.

Dans le salon, composition de patines de tons rouge blond et or,
avec colonnes en faux marbre réalisées par Jean Pierre Jury.
Sur toutes les boiseries du bureau, imitation acajou avec filets dorés et Ebene.
Dans la chambre, decor des soubassements et corniches assortis au papier peint ZUBER.
Dans la salle de bain, décor de patines en panneautages, de tons vert et blanc cassé, avec filets, mettant en valeur les marbres et la frise.
Dans le dressing, composition de patine sable et vert d’eau, contrastant avec les dorures et les tons rouges des tissus.

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Le « marbre
« Le marbre peint » aux XVIIe et XVIIIe siècles
 Bulletin du centre de recherche du château de Versailles
De Sabine Allouche

Les effets décoratifs et finitions exécutés dans les châteaux, les demeures bourgeoises ou les édifices religieux au cours des siècles furent d’une très grande variété. Parmi les mélanges de matières et de couleurs, les imitations de pierre brute, de brique, de bois, de marbre, côtoyèrent bien souvent leurs homologues naturels. L’une d’entre elles fut souvent réalisée au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle simule un matériau précieux, employé tant dans la construction que la décoration, apprécié pour les variations de ses dessins et de ses couleurs : le marbre.

Marbre feint, marbre peint, marbre artificiel, marbrure, stuc marbré, faux marbre… tant de termes différents pour désigner un décor, alors qu’un mot suffit à évoquer le naturel. Pourtant, l’imitation est née de l’original, quasiment en même temps que son utilisation et son emploi dans les demeures et les édifices religieux. Les premiers exemples apparaissaient dès l’Antiquité. Au cours des siècles, cette pratique n’a fait que perdurer et s’améliorer, tout en étant de plus en plus dépréciée.

Les XVIIe et XVIIIe siècles sont porteurs d’une abondante littérature à ce sujet : traités d’architecture « codifiant » ce matériau feint, livres de recettes et de « secrets » expliquant comment le réaliser. Le faux marbre semble avoir atteint une perfection dans son exécution. Réalisé sur les parois et le mobilier d’édifices prestigieux comme Versailles, il ne peut être uniquement considéré comme une imitation « bon marché ».
Une technique « codifiée »
Au cours de ces deux siècles, des traités de décoration intérieure, d’architecture ou de réflexions sur l’art de bâtir et d’orner les édifices apparaissent en grand nombre. L’esprit des Lumières aidant, les différentes techniques employées pour marbrer les murs, les dorer ou les bronzer, voient le jour dans la plupart de ces ouvrages. Le décor dans l’architecture intérieure est de plus en plus théorisé, l’emploi des matériaux feints n’échappe pas à cet élan1.

Les ornements feints sont réalisés essentiellement sur les lambris, les plinthes, les chambranles de portes et les embrasures de fenêtres. Ils peuvent parfois orner les plafonds, les cheminées et le mobilier. Ils sont exécutés dans toutes les pièces de la maison, excepté les communs. Selon la magnificence du lieu, le faux peut être employé dans les antichambres et les salons secondaires, alors que dans les pièces d’apparat et les pièces principales, ce sont des matériaux précieux qui sont utilisés. À l’inverse, le faux est exécuté dans les pièces d’apparat des demeures secondaires, car ce sont des ornements de moindre importance qui sont réalisés dans les pièces mineures. Le décor doit être de plus en plus riche, il faut aller du moins au plus orné, « on doit passer de la simplicité à la richesse ».

Les matériaux feints peuvent être employés comme fond décoratif sur les lambris, en peinture à impression ; en trompe-l’œil, intégrés dans un décor, comme cela est très souvent le cas dans les vestibules d’entrée ou les cages d’escaliers, soit en bas-reliefs placés dans les soubassements des salles à manger, des antichambres et des salons.

Dès lors, des indications sont données pour exécuter ce décor. Certaines pièces, certains éléments doivent être évités : ceux qui n’existaient pas en marbre naturel, comme « les ventaux de porte, et les guichets des croisée », « les revêtissements des escaliers des Maisons ordinaires » ou les chambres, qui devaient être « mises en couleur de bois ». Il fallait aussi, lorsque plusieurs imitations étaient réalisées dans une même pièce, qu’elles soient variées les unes par rapport aux autres, mais également en fonction des parties de l’architecture qu’elles ornaient, « en sorte que l’Architrave et la Corniche estant d’une couleur, la Frise soit d’une autre : comme dans les lambris le batti doit estre different des quadres, et les quadres des panneaux ; et aux cheminées le chambranle est d’un marbre different de la frise et de la corniche », le but étant de créer un ensemble harmonieux au sein duquel les couleurs employées fussent coordonnées. En revanche, les lambris, les cheminées en pierre et les escaliers pouvaient être marbrés11.

Le marbre feint devient une parfaite imitation, la plus fidèle possible à son homologue naturel, et perd le rôle ornemental aux veines géométriques qu’il avait pu connaître au Moyen Âge12.
Les techniques du faux marbre

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, de grandes innovations sont accomplies pour cette imitation : des techniques nouvelles d’imitation de marbre sont pensées. Les premières réalisations de marbres artificiels sont exécutées au tout début du XVIIe siècle, et c’est au XVIIIe siècle qu’apparaît la technique de la peinture sur marbre.

 

Le faux bois dans le métier de peintre décorateur

Déjà connu de l’Égypte ancienne, le métier de peintre décorateur permet, par des techniques picturales éprouvées, de créer l’illusion du réel et de ravir le spectateur par des jeux de trompe l’œil, grâce aux imitations de matières telles que le faux bois, mais aussi le faux marbre, les fausses moulures...etc, sans oublier, le dessin et la perspective.

Le décor orchestre le lieu.

~Aux espaces publics (restaurants/magasins/hôtels), le décor donne une identité propre.
~Aux espaces privés (appartements/maisons/hôtels particuliers), plus qu’une simple atmosphère, le décor se doit d’être une transposition d’une conception d’art de vivre et recevoir, d’un désir esthétique donné.
~Mais il est aussi des décors peints hors normes qui, tels des tableaux, sont créateurs d’univers, d’imaginaires (ex : papier peints panoramiques).

Satisfaire le désir des commanditaires.

Pour y parvenir, le peintre en décors met ses compétences esthétiques et techniques au service du désir d’autrui; la réussite du projet dépend de sa capacité d’écoute et l’adéquation de sa réponse à la demande, dans une juste appréhension de l’espace, tout en tenant compte des contraintes imparties. De même que pour écrire, si l’aisance technique est requise, seule la culture et la connaissance des arts nourrit la conception d’un projet.

Le métier de peintre décorateur: un  métier d’expérience

Chercher à maîtriser les techniques picturales traditionnelles et modernes, à l’huile et à l’eau (faux bois, faux marbre, imitations de matières, faux ciel, ornementations, trompe l’œil),  toujours s’entraîner et s’améliorer, c’est évidement la base et la fierté du peintre en décors, comme elle l’est pour tout artisan.

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Faux marbres et faux bois sont des spécialités de notre atelier.

Décor peint : Dans un appartement parisien, composition de 3 patines et imitation chêne

Décor peint : Dans un appartement parisien, composition de 3 patines et imitation chêne

Décors peints dans toutes les pièces d’un appartement parisien :

Conception de Mme Élisabeth Taylor, décoratrice d’intérieur.

Dans la salle à manger : restitution, avec modification vers une atmosphère douce et d’aspect ancien, du décor peint composé de patines marmorisée sur les murs, imitation pierre sur les pilastres et sur les plinthes, une patine filée et pastillée avec des effets aux bâtons de cire colorées.
Dans la cuisine adjacente : patine verte et nuagée sur les murs, patine spaltée et pastillée sur les boiseries.
Dans le salon, les murs sont patinés d’un ton ocre fané pour s’assortir agréablement au bois véritable, ainsi qu’à son imitation sur les plinthes et les portes.
Sur les murs arrondis et les portes du sas, imitation en trompe l’œil des boiseries moulurées, en chêne véritable.
Dans la chambre, composition assortie au tissu en rabane et aux vraies boiseries en chêne : patine filée et pastillée sur les fenêtres et volets, plinthes en imitation chêne.
Dans la salle de bain attenante, séparée par une vitre, pour laisser se refléter le jardin dans les miroirs, le décor est néoclassique : composition de patines spaltées et nuagées bleues, que sépare un filet blanc cassé

Par Joëlle Godefroid, Meilleur Ouvrier de France

A quand remonte le décor peint et le métier de Peintre en décors?
Sur ce sujet, les théories les plus diverses peuvent être lues. Cependant, je n’ai encore pu découvrir aucun historien des styles sur qui s’appuyer.

Il ne faut pas prendre toutes les peintures murales pour des peintures à but décoratif. Aussi magnifiques soient-elles à nos yeux, la fonction des peintures propitiatoires des grottes de la préhistoire, telle Lascaux, ou celles, à caractère sacré* des tombeaux égyptiens, temples incas ou églises, n’a qu’un très lointain rapport avec la seule finalité d’ornement et d’agrément du trompe l’œil et de la mise en valeur d’un intérieur.

Nous savons, grâce à la découverte** de mobiliers peints en décors, que quelques milliers d’années avant notre ère, dans l’Égypte ancienne, l’imitation décorative fut en vogue et très au point. Il est aussi désormais évident que c’est par l’héritage culturel des Égyptiens que la civilisation Grecque adopte la pratique du décor mural, dans les villas patriciennes par exemple, et la transmet à son tour aux Romains.

Au moyen âge, la plupart des décors peints sont consacrées à la glorification chrétienne et à l’édification des croyants. C’est seulement au trecento, en Flandres et en Italie, que renait l’art profane, comme celui du portrait.

Fin XVe siècle en Italie -quatrocento-, la redécouverte de l’antiquité remet au goût du jour les arts et lettres des Romains. A Florence, à Rome, outre les architectes et les sculpteurs, les peintres  (Ghirlandaio, Botticelli, Michel ange, Raphaël,… etc) qu’inspirent la culture gréco-romaine, les fresques de Pompéï, d’Herculanum, et les lois de la perspective, ornent les palais de somptueux   décors peints -voir ci dessus : Sous l’égide du pape Jules II, qui orchestre la « restoratio » et « renovatio » de la grandeur de la Rome Antique, née sous le pinceau de génie de Raphaël, entre autres le « grand genre » ou peinture d’histoire, mais aussi la peinture décorative, notamment le très connu décor de grotesque de la logetta du Vatican***. Ces œuvres de la renaissance Italienne seront aussi une source d’inspiration pour la renaissance Française et pour toute l’Europe.

Meuble peint : Décor traditionnel

Meuble peint : Décor traditionnel

Meuble peint : décor traditionnel

Création et réalisation de décor de style Rocaille en trompe l’oeil sur un scriban du XVIIIe siècle ; sur une patine de ton paille d’aspect ancien, les ornements floraux sont insérés dans des cartels ouvragés.
Définition et historique de l’écritoire : mots anciens : calemart, escriptouère

L’ écritoire est un meuble à hauteur d’appui présentant un plateau incliné pour faciliter l’écriture. Sous ce plateau est rangé le nécessaire à écrire comme l’encre et les plumes. Le piétement de l’écritoire est généralement composé de quatre montants droits, parfois munis d’une étagère et d’un tiroir en ceinture. Ce meuble fut très utilisé au moyen-age par les moines copistes pour dessiner les enluminures, transcrire ou dupliquer les manuscrits anciens. Certaines versions d’écritoire portatifs ne comportent plus de piétements. La table à écrire debout avec son haut plateau incliné est également une sorte d’écritoire.

On appelle aussi écritoire l’ustensile de bureau recueillant les plumes à écrire et l’encre de chine nécessaires à la rédaction de missives et de mots doux entre amoureux. Il se compose généralement d’un long casier recevant les ustensiles flanqué de deux récipients pour les encres. Les plus beaux du XVIIIe siècle sont réalisés en argent, en céramique, en laque de Chine ou en vernis Martin.

L’écritoire et son histoire

Les égyptiens de l’antiquité avaient pour écritoires des sortes de palettes percées de trous aux destinations diverses. Dans les uns, on mettait les roseaux taillés pour écrire et dans les autres l’encre rouge ou noire délayée à l’eau. Certains encriers prennent même une forme de hérisson ou de grenouille.

Les Latins, indépendamment des tablettes enduites de cire et du stylus, se sont servis du roseau pour écrire (calamus, arundo) et de l’encrier. Un écritoire de cette époque est formé de deux cylindres attachés l’un à l’autre par le côté et sur l’orifice desquels se rabat, à charnières, un double couvercle. L’encrier s’appelait atramentarium en latin et mélandoché en grec.

Au début du moyen âge, l’écritoire est un cornet formé d’une corne d’animal que l’on tenait à la main pendant l’écriture. Cette corne faisait partie d’une trousse portée à la ceinture.

Durant la XVe et XVIe siècle, les écritoires sont en métal, en plomb, richement ornés de rinceaux, de fleurs de lys, d’écussons, etc. Les faïenceries de Rouen ou d’Épernay ont produit de beaux écritoires de bureau en céramique. La verrerie de Venise a fait des encriers de multiples couleurs.

Les écritoires de bureau du XVIIe siècle dessinés par Boulle et Bérain sont des encriers de bronze aux proportions volumineuses et un peu lourdes.

ARTICLE : Ébène de Macassar

ARTICLE : Ébène de Macassar

Imitation de bois

Le faux bois ébène de Macassar, une des stars des années 30

par Joëlle Godefroid
Professeur

Pourquoi enseigner le faux bois ?

Chaque peintre décorateur suit un chemin différent, le hasard, les rencontres et les préférences peuvent le mener vers telle ou telle spécialité. Les possibilités sont si vastes et toutes intéressantes. J’avais entendu dans les années 80 : « le faux bois est vieillot et démodé », et pourtant, depuis 25 ans, je n’ai cessé d’en réaliser dans des appartements parisiens jusque dans des sites ou châteaux classés. Quant à mes cours d’imitation des bois, contre toute attente, ils ont soulevé chaque fois beaucoup d’enthousiasme : on aime le faux bois, ses dessins, ses couleurs et ses reflets, aujourd’hui plus que jamais.

Les imitations de bois incontournables sont le chêne, le noyer, l’acajou, la loupe d’orme. Ensuite viennent l’érable, le palissandre, le bois de rose et l’ébène. Ils permettent de réaliser des décors qui vont du moyen âge à nos jours, sur mobiliers ou boiseries, en massif ou en marqueterie. Une fois assimilées les techniques picturales des faux bois principaux, il est facile de s’en inspirer pour de nombreuses variantes, bois fruitiers ou exotiques, d’une infinie richesse.

Parmi les bois prisés dans les années 30 – citons aussi le palissandre, l’érable, le citronnier – le faux bois ébène de Macassar est d’un effet des plus sobres et chaleureux. De plus, il est original, et sa réalisation technique est très simple.

Réalisation :

  • Pinceaux :
    • Brosse à glacer
    • Spalter 60
    • Blaireau
    • Brécheur
    • Pinceau et rouleau spéciaux pour préparer et vernir
  • Peinture :
    • Peinture glycérophtalique satin brun rouge
    • Vernis glycérophtalique satin ou brillant
    • White spirit
    • Brécheur
    • Couleurs à l’huile : Terre d’ombre brûlée, Noir (ou terre de Cassel)
    • Glacis à l’huile : 2/3 essence de térébenthine, 1/3 huile de lin, un peu de siccatif
  • Matériel :
    • Abrasif fin
    • Adhésif de masquage de type décor : 300 mm
    • Chiffons

A. Préparation :

Peindre 2 couches glycérophtalique satin tendu, en brun rouge. Bien poncer entre chaque couche pour que la finition soit bien laquée. Laisser sécher entre chaque couche.

B. Ébauche du faux bois:

a/ Sur les portes tracer une ligne verticale au centre et poser de l’adhésif pour délimiter le côté à réaliser (la planche de l’autre côté se fera après séchage de la 1ère). Mélanger au glacis à l’huile, un peu de terre d’ombre brûlée et de noir (ou terre de Cassel) pour faire un glacis très léger de ton brun noir. A l’aide d’une brosse à glacer, glacer « à sec » le ton brun, uniformément. Puis adoucir au spalter, ainsi qu’au blaireau si nécessaire, jusqu’à faire disparaitre totalement les traits de pinceaux.

b/ Pour peindre les veinages : Mélanger au glacis à l’huile, de la terre d’ombre brûlée et un peu de noir, afin de faire un glacis opaque d’un ton brun noir très foncé. Pour bien charger le brécheur, il faut le couvrir entièrement de teinte, puis lui écarter les soies en l’écrasant « en soleil ».

Poser le brécheur en haut de la planche, et le laisser glisser sans appuyer vers le bas afin de créer des fils de bois assez droits, avec une très légère ondulation.

Puis, en prenant bien garde de juxtaposer à environ 4 mm (et jamais superposer), de même, tracer les veinages d’à côté, en suivant bien la forme des veinages précédents.

A SAVOIR : Si l’on n’est pas satisfait du résultat, il vaut mieux tout effacer et reprendre depuis le début que de repasser sur les traits ; car un travail réussi consiste en des veinages foncés bien nets, côte à côte, sur un fond plus clair, lisse et fondu.

Au blaireau, adoucir vers le haut et le bas (dans le sens du fil du bois). Retirer les adhésifs. Essuyer les éventuels débordements. Laisser sécher 24 H. Réaliser l’autre côté le lendemain, puis laisser sécher de nouveau 24 H.

C. Reglaçage du faux bois:

Mélanger au glacis à l’huile, de la terre de Cassel et un peu de terre d’ombre brulée pour faire un ton brun noir transparent et léger.

A l’aide d’une brosse à glacer, glacer l’ensemble du ton brun noir transparent et léger, afin d’unifier le ton des planches. Égaliser au spalter jusqu’à faire disparaitre les traits de pinceaux, dans le sens du fil du bois. Ajouter éventuellement quelques très discrets effets de spalter. Bien les adoucir.

Au blaireau, adoucir vers le haut et le bas (dans le sens du fil du bois). Retirer les adhésifs. Essuyer les éventuels débordements. Laisser sécher au minimum 48 H.

FAUX BOIS : imitation chêne 

FAUX BOIS : imitation chêne 

FAUX BOIS imitation chêne

Dans un escalier d’immeuble ancien du Palais Royal, restauration et réfection de l’ensemble des décors imitation chêne sur toutes les portes, les fenêtres, les limons et les soubassements.

En collaboration avec Firmin Biville :

la réalisation va du lessivage jusqu’au vernis satin.

Boca Do Lobo, des coffres-forts bijoux à collectionner

Dans l’architecture classique, les escaliers, en tant qu’éléments d’apparat de toute demeure, de la plus luxueuse à celle du bourgeois, sont prétexte à des démonstrations -parfois des prouesses- techniques et esthétiques considérables. En voici quelques exemples.

Aujourd’hui encore, l’escalier, lieu de passage par excellence, peut être un élément décoratif majeur de la maison. Il serait dommage de négliger, car il est pour le visiteur, la première impression qu’il retiendra. En voici quelques exemples.

Le faux bois imitation chêne dans le métier de peintre décorateur

Déjà connu de l’Égypte ancienne, le métier de peintre décorateur permet, par des techniques picturales éprouvées, de créer l’illusion du réel et de ravir le spectateur par des jeux de trompe l’œil, grâce aux imitations de matières telles que le faux bois, mais aussi le faux marbre, les fausses moulures…etc, sans oublier, le dessin et la perspective.

Le décor orchestre le lieu

  • Aux espaces publics (restaurants/magasins/hôtels), le décor donne une identité propre.
  • Aux espaces privés (appartements/maisons/hôtels particuliers), plus qu’une simple atmosphère, le décor se doit d’être une transposition d’une conception d’art de vivre et recevoir, d’un désir esthétique donné.
  • Mais il est aussi des décors peints hors normes qui, tels des tableaux, sont créateurs d’univers, d’imaginaires (ex : papier peints panoramiques).

Satisfaire le désir des commanditaires

Pour y parvenir, le peintre en décors met ses compétences esthétiques et techniques au service du désir d’autrui; la réussite du projet dépend de sa capacité d’écoute et l’adéquation de sa réponse à la demande, dans une juste appréhension de l’espace, tout en tenant compte des contraintes imparties. De même que pour écrire, si l’aisance technique est requise, seule la culture et la connaissance des arts nourrit la conception d’un projet.

Le métier de peintre décorateur: un  métier d’expérience

Chercher à maîtriser les techniques picturales traditionnelles et modernes, à l’huile et à l’eau (faux bois, faux marbre, imitations de matières, faux ciel, ornementations, trompe l’œil),  toujours s’entraîner et s’améliorer, c’est évidemment la base et la fierté du peintre en décors, comme elle l’est pour tout artiste.