Réalisation un motif flammé* de ton brun et doré

Dans ce lieu de culte parisien sobre et élégant, afin d’encadrer les tables de la loi trônant sur le haut de l’armoire sainte chargée de symboles.

 

Cette armoire haute (ou arche sainte**), contenant les rouleaux de la Torah, est semble-t-il le lieu le plus sacré de la synagogue. Il était donc aussi important d’apporter une valeur ajoutée esthétique avec le décor peint, que de correspondre parfaitement à la symbolique inhérente à ce mobilier de culte.

Les éléments (kelim) de la synagogue

par le Rabbin Philippe Haddad

À partir de la fin de la période talmudique (VIIIème siècle), suite aux longues discussions des maîtres, la synagogue va prendre un cachet définitif, non pas dans son architecture qui restera toujours liée à la culture ambiante, mais quant à ces éléments fondamentaux.

Ainsi nous retrouvons toujours des éléments fixes que nous allons présenter :

* LUMIERE PERPÉTUELLE Ner Tamid. Cette veilleuse à huile qui peut être aussi électrique rappelle le candélabre à sept branches (ménorah) du Temple qui devait brûler en permanence. Cette flamme symbolise la pérennité de la Torah.

** ARCHE SAINTE Arone akodéche. Cette armoire qui se trouve au fond de la synagogue contient un ou plusieurs rouleaux de Torah. Elle oriente la synagogue vers Israël. Elle est fermée par des portes et des rideaux (parokheth) qui rappellent la double fermeture de l’Arche Sainte du sanctuaire du désert

ESTRADE Tévah. C’est sur elle que se trouvent le rabbin, le chantre (hazan) et parfois des responsables communautaires. Dans les synagogues achkénazes (occidentales), la tévah se trouve au fond devant l’Arche Sainte. Dans les synagogues sépharades (espagnoles, orientales) cette tévah se trouve au centre.