Joëlle Godefroid
Meilleur Ouvrier de France

JOËLLE GODEFROID MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE : panneau de concours, décors d'immeuble parisien de style Néoclassique, avec Faux bois, faux marbres, fausses moulures et imitation de grotesque sur papier peint.

Ci-dessus la vidéo du panneau avec les détails.

Ci-contre, à gauche, le panneau de Meilleur Ouvrier de France. (dimensions 2,20m x 2,20m)

Salon de Louvres – Joëlle Godefroid Meilleur Ouvrier de France par peintre-decorateur

Salon des Meilleurs Apprentis et Meilleurs Ouvriers de France par Incite Communication

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JOËLLE GODEFROID MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE : article de presse

Revue de presse

Portrait : Dessine-moi une médaille

« Quelques traces de peinture sur les doigts dénotent avec son apparence stricte… Depuis le 21 mai 2011,
Joëlle Godefroid est Meilleur Ouvrier de France (MOF) en peinture décorative…« 
Extrait d’un article paru dans Herblaymag en septembre 2012 ci-contre.

Ci-dessous, deux articles à propos de Joëlle Godefroid, Meilleur Ouvrier de France :

Article du 13 juillet 2011 Meilleur Ouvrier de France

Article Le Parisien Meilleur Ouvrier de France

Meilleur Ouvrier de France

Hommage au XIXe siècle

Hommage en forme de reconnaissance à nos maîtres et à nos sources d’inspiration.

Parce que les styles et décors du 19e siècle sont dévalorisés sans nuance, alors qu’ils présentent des merveilles d’ingéniosité et de virtuosité technique, mais aussi de fantaisie créative.

Certes, au 19e siècle, sévit la mode de reproduction ou re-création des grands styles du passé (salle Charles X du Musée du Louvre, cathédrale de Clermont Ferrand, « grammaire des styles » d’Owen Jones).

En vérité, souvent sans même le savoir, les peintres en décors d’aujourd’hui puisent leur inspiration dans les compositions, le répertoire et les techniques créés au 19e siècle, davantage adaptés à leur type de clientèle, moins fastueuse que les princes des grands siècles.

Certes, il reste dans nos mémoires, celui de l’emphase architecturale, des décors pompeux et surchargés (Palais Garnier, pour la Belgique ; le palais de justice à Bruxelles…). Mais il est aussi le siècle qui a favorisé l’éclosion du métier de peintre en décors; d’un côté, par l’émergence d’une société bourgeoise enrichie, désireuse de reproduire dans ses demeures et appartements, les fastes des décors d’autrefois, de l’autre, par la protection – entre autres par M. Prosper Mérimée- et la “restauration” du patrimoine* (châteaux de Pierrefonds, de Blois par Violet le Duc, grand salon de l’Hôtel de Toulouse, actuelle Banque de France, Abbaye de St Savin… etc).

On pourrait presque dire que le 19e siècle est au peintre en décors ce que fut la Renaissance aux artistes et architectes, car c’est à cette époque que notre métier est devenu distinct des peintres de chevalet et que s’ouvrent les premières écoles spécialisées (ex : Ecole Van der Kelen, Bruxelles). C’est à cette époque que paraissent les « Grammaires des styles » de grands décorateurs (Percier & Fontaine, Owen Jones…. etc), livres et revues techniques spécialisés et autres illustrations très variés.

En vérité, souvent sans même le savoir, les peintres en décors d’aujourd’hui puisent leur inspiration dans les compositions, le répertoire et les techniques créés au 19e siècle, davantage adaptés à leur type de clientèle, moins fastueuse que les princes des grands siècles.

C’est aussi de ce siècle que nombre de grands mécènes nous ont légués de fabuleux musées, d’inestimables collections, qui sont pour notre métier d’indispensables références ; par exemple, le château de Chantilly (reconstruit presque intégralement au 19e siècle), Nissim de Camondo, Jacquemart André ou Marmottan, pour ne citer que ceux-là. D’ailleurs, aujourd’hui encore, les décors du 19e siècle sont recherchés et appréciés** , dont en tout premiers, les styles 1er Empire, 2eme Empire (Haussmannien), mais aussi, je peux en témoigner, Restauration, Charles X ou encore Art Nouveau. Ainsi, les châteaux, demeures ou hôtels particuliers conservant des décors 19e*** sont classés et/ou sont restaurés avec passion par leurs propriétaires.

* La restauration, au 19e siècle encore à ses balbutiements, a laissé libre cours à des interprétations peu rigoureuses qui surprennent même le touriste le moins averti. Les restaurations de cette époque, aussi malencontreuses ou fantaisistes soient elles, faisant partie intégrante de l’histoire et ayant aujourd’hui à ce titre autant de légitimité, sont donc classées et restaurées.

** Pour ce qui est des décors parisiens j’ai été appelée par trois fois à la restauration de plafonds Néogothiques, mais aussi à des décors Néoclassiques, Charles X ou Art Nouveau.

*** Quant aux décors du style Empire, ils sont parmi les plus appréciés, de même que ceux du style 3eme Empire.

Pour le concours de Meilleur Ouvrier de France mon projet est un vestibule d’une demeure de style néoclassique du 19eme siècle, inspiré des vestibules d’immeubles parisiens.

Le style Néoclassique est apparu vers 1750, à la faveur des découvertes des ruines d’Herculanum et de Pompéi, et en réaction aux excès ornementaux du style Louis XV. C’est le grand retour du goût « à l’antique » -style colossal, grec ou étrusque- avec ses ordres et son répertoire (colonnes ou pilastres, imitations des marbres et bois****), mais aussi des motifs floraux et de nœuds. Parallèlement les progrès techniques et industriels ont permis le développement de célèbres entreprises de papiers peints*****, qui reprennent des thèmes à la mode, tels les panoramiques et les arabesques, la création de la technique du staff, que ce soient les moulures, les motifs en plâtre en bas et haut relief, et les stucs, admirables imitations de marbres.

Toutes techniques qui ont permis la multiplication de décors à moindre coût. Passe la révolution, tandis que le style Néoclassique s’épanouit de plus belle, sous le Directoire et l’Empire, alimenté de plus par les inspirations que Percier et Fontaine tirent du voyage d’Égypte, dans des compositions associant des motifs et ornements tirés de multiples sources. (Hôtel de Beauharnais, Châteaux de Rueil Malmaison, de Fontainebleau).

A la Restauration (1815-1848), vient ce qu’on a appelé « l’éclectisme », c’est-à-dire un mélange fantaisiste de retour aux styles anciens, et de néoclassicisme (Palais Garnier), au gré de l’imaginaire de décorateurs créatifs et audacieux, se nourrissant d’emprunts divers.

Les décors sont en conséquence, incroyablement variés, généralement une composition recherchée d’éléments architecturaux chargés – moulures en panneautages ornementés ou non, motifs de staffs, colonnes ou pilastres, avec ou sans socles -, de bois (noyer, chêne, acajou, bois fruitiers, érable sycomore ou moucheté), de nombreux marbres et pierres, ou leurs imitations, mais aussi de papiers peints panoramique, en arabesque ou frises, de superbes compositions de carrelages, parfois peints « à la main », et autres dorures, filets, motifs ornementaux, frises et trompe l’œil habilement peints.

Les décors, des sols et plafonds, bien évidement, sont parfaitement complémentaires, ainsi que les éléments tapissiers et mobiliers. C’est d’ailleurs sous Louis Philippe -qui le sait de nos jours?- que naît la coutume des rideaux aux fenêtres****** (ne dit-on pas qu’il est le « Style Tapissier» ?), mode dont l’apogée est au 2eme Empire.

S’ils sont d’imposants décors, voire incroyablement lourds et ostentatoires qui ont soulevé et soulèvent encore un large rejet, ils en sont d’autres dont se dégage un charme savoureux, et dont la somme des compétences ne peut que susciter notre admiration. Mais, il faut apprendre à les voir, tant ils nous environnent au quotidien – dans les églises de France ou les immeubles de Paris, par exemple – et ce, en dépit de l’héritage méprisant.

Il faut bien les regarder ; ce sont de véritables trésors, infiniment riches d’enseignement, et les faire reconnaître. Car pour nous les peintres, qui savons voir comme les musiciens écouter, pour nous, chaque fois, admirer les beautés, comme autant de notes vibrantes et harmonieuses, nous transporte d’émotions qui nourrissent notre passion et nous réconcilient au monde

**** Se référer à l’excellente introduction sur l’Histoire du faux marbre de Sylvie Van der Kelen, dans « L’Ecole Van der Kelen » Ed. Vial. 5. Zuber, Reveillon, par exemple.

***** Sur ce sujet, voir « L’art décoratif en Europe, Classique et baroque » Ed. Citadelles et Mazenod

****** Auparavant, les fenêtres des belles demeures étaient protégées de volets intérieurs en bois, se pliant pour s’intégrer dans la boiserie des embrasures.

Salon du Patrimoine

Novembre 2011

M. Jean Pierre Jury et moi-même, issus de la même promotion en 1984, avons reçu les honneurs de Mme Sylvie Van Der Kelen, sur le stand de L’École d’art Mural de Versailles.

JOËLLE GODEFROID MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE : au Salon du Patrimoine, devant le panneau de concours, avec Jean Pierre Jury et Sylvie Van Der Kelen

M. Jean Pierre Jury, présent sur le stand de l’École d’art Mural de Versailles en démonstration de sa remarquable technique d’imitation de marbre Sarrancolin. Mme S. Van der Kelen, historienne d’art, présente au salon du patrimoine du Carrousel du Louvre 2011, pour promouvoir et soutenir la préservation du patrimoine en Belgique. Nous en sommes infiniment touchés.

Le salon des métiers d’art à Enghin

Vous présente des œuvres des Meilleur Ouvrier de France

Du 2 au 10 juin 2012

JOËLLE GODEFROID MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE : Exposition du panneau de concours à Enghien, avec réalisation panneau de démonstration in situ.

Pour fêter son XVe anniversaire, la Chambre des Métiers d’Art du Val d’ Oise a présenté au public les œuvres de
Meilleur Ouvrier de France, Meilleurs Apprentis de France, ainsi que des Centres de formation du Val d’ Oise au sein du bel Hippodrome d’Enghein. Chacun des métiers ont présenté des œuvres et animé la semaine par des démonstrations très conviviales, pour les faire mieux connaitre.

JOËLLE GODEFROID MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE : article de presse
JOËLLE GODEFROID MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE : article de presse