Faux marbre Brèche Grise sur plaques de plexiglas s’estompant dans la transparence
Outre les décors intérieurs, il arrive quelquefois des commandes originales, qui suscitent des techniques appropriées.
A la demande d’une artiste contemporaine conceptuelle inspirée, j’ai réalisé un faux marbre Brèche Grise en recto verso, se perdant dans la transparence du plexiglas.
Les marbres modernes
Les marbres modernes désignent les marbres utilisés dans le monde occidental à partir de la Renaissance et jusqu’à nos jours. Après plusieurs siècles d’utilisation moins intensive du marbre durant le Moyen Âge, de nombreuses carrières sont de nouveau exploitées et de nombreuses autres sont découvertes, depuis environ les xve et xvie siècles sous l’impulsion des Médicis souverains de Toscane en Italie, et de Louis XIV en France.
Alors que les « marbres antiques » désignent des roches de composition très variée, les « marbres modernes » listés ici sont en majorité des roches calcaires : des vraies « marbres » au sens géologique moderne (des calcaires métamorphiques entièrement cristallisés) mais aussi d’autres variétés de calcaire dur. Les autres roches polissables, non calcaires, sont moins désignées par le terme de « marbre », on leur préfère souvent leurs noms géologiques modernes pour les différencier: granite, basalte, porphyre, serpentinite, etc., bien que le grand public utilise souvent le terme générique « marbre » pour désigner globalement toute roche ferme polissable.
Marbres d’Italie
Le Sicile, dit aussi Sicile antique. Ses couleurs rouges, blanches, vertes ou grises, sont très vives et imitent celles des jaspes et forment des taches, des rubans rayés, des veines. Il est susceptible d’un lustre éclatant. On distingue deux variétés principales : l’une ressemble à une brèche, l’autre est rempli de coquilles bivalves. Il est rarement en morceaux volumineux et on en fait des tables, des cippes, des socles et des placages.
La Sicile compte plus de cent sortes de marbres :
La Toscane avec Les marbres de Sienne qui sont de plusieurs sortes :
le jaune de Sienne, d’un jaune doré avec des flasques et des veines gris-noirâtre. Exploité à Montarrenti de la commune de Sovicille près de Sienne.
La brocatelle de Sienne, exploité à Montagnola senese à partir du xiiie siècle pour la construction d’églises et particulièrement pour le dôme de Florence et la cathédrale d’Orvieto. Ce marbre est composé de petites parties jaunâtres formant, par leur réunion, de grandes taches entourées de veines gris-bleuâtre tendant au rouge.
Le marbre vert de Florence, c’est un marbre serpentineux.
Les marbre de Carrare , un des marbres les plus connus et des plus diffus, surtout les blancs.
Le Vert de Prato, marbre serpentineux, vert foncé tacheté de noir et de blanc, c’est le marbre vert emblématique de l’architecture de la Toscane, où il est souvent associé en contraste avec le blanc de Carrare.
Les marbres vénitiens et en particulier ceux de Vérone, sont extrêmement variés et une trentaine de carrières fournissent ou ont fourni plusieurs espèces de marbres :
Le mandelato est un marbre mélangé de taches jaunes et blanchâtres.
Le marbre rouge de Vérone, d’un rouge vif tirant sur l’hyacinthe (variété rouge-orangé de quartz).
Brèche de Vérone, espèce de poudingue jaunâtre à noyaux ronds ou oblongs, jaunes, bruns, rouge et gris, cimentés par une pâte sablonneuse composée de grains de mêmes couleurs. Le socle de la statue du Nil de la fontaine des Quatre-Fleuves à Rome est en ce marbre.
Les marbres de la côte de Gênes qui abondent en :
Marbre noir veiné blanc, tiré du mont Alcino,
Marbre bleu uni et veiné, dits bardigio, près de Staremma;
Marbre Vert de Gênes marbre serpentineux vert, veiné de blanc, et flaqué de rouge sombre
Marbre Vert d’Égypte sans flaque rouge
Marbre Vert de mer
Marbre Polzeverra les parties blanches abondent et les filets verts sont lâchement embrouillés
Marbres panachés de rose et de blanc, de Seravezza;
Marbre noir taché de jaune et veiné de blanc qu’on trouve à Porto Venere, d’où dérive son nom
Marbre violet de Carrare qui offre beaucoup de variétés
Marbre blanc de l’île d’Elbe
- Marbre de Rovigo, de couleur blanche, il est inférieur au marbre de Carrare ; on l’exploite près de Padoue.
- Marbre de Bergame, vert tacheté de gris et de noir intense.
- Marbre de Mergozzo, de la commune de Mergozzo au bord du lac Majeur. Il est blanc veiné de noirâtre. La plupart des églises de Milan sont ornées de ce marbre et la cathédrale en est bâtie. Les blocs étaient acheminés à Milan par le Naviglio Grande, canal creusé à partir de 1179 et qui fait partie des canaux de Milan.
- Marbre noir de Côme.
- Les marbres du Piémont qui ont beaucoup de rapport avec ceux de Gênes :
- Le marbre blanc de Ponte, marbre statuaire exploité non loin de Turin,
- Le vert de Suse, vert et blanc, imitant le vert antique, exploité à Bussolin près de Suse.
- Les Marbres des Abruzzes, un est blanc et l’autre coquillé.
- Marbres du Trentin :
- Marbre vert du Trentin, vert mêlé de blanc, les pyrites qu’il contient le rendent difficile à travailler.
- Marbre vert de Bressanone, vert foncé (serpentine (minéral)), varié de taches jaunes, mêlées de talc blanc argentin.
- Marbre brèche du Trentin, connu sous le nom de brèche de Vérone, dans les hautes montagnes de Vallarsa. Sur un ciment rouge, il présente un grand nombre de taches bleues, rouge pâle, cramoisies, etc.