Détail du trompe l’œil du pilastre sur le panneau de meilleur ouvrier de France de Joëlle Godefroid

Le socle et le chapiteau sont en fausse pierre, le fût en imitation de marbre Brèche de Serravezza.
De part et d’autre, détail des champs en Vert Campan.

La brèche de Serravezza est un marbre de composition forte, tout en étant de tons doux et éteints, dans lequel, en contraste aux tons d’ocres nuancés plus clairs, le brun-violet domine. Les masses foncées dessinent des lits bien distincts, bordées de cailloux anguleux, allongés et clairs, reliées les unes aux autres par un réseau de fins veinages. Les dessins en sont très variés, pas toujours de lits parallèles

L’intérieur des masses est de tons nuancés, parsemé de petits cailloux, allongés quelquefois, et finement veiné en délicats réseaux de tons allant du blanc gris, en passant par l’ocre jusqu’au gris-noir, ce qui le rend vivant et varié.
Inversement, dans les masses claires, les veinages allant du beige très doux, passant des gris au brun-violet, créent des cailloux de plus en plus légers et lâches en son mitan.

En utilisation en contre-passe, de préférence pour les petites surfaces, les cailloux foncés sont alors plus petits et plus nombreux, allant jusqu’à presque couvrir l’espace.

PROVENANCE : Serravezza, Carrare, Italie

EPOQUE : 19eme siècle

UTILISATION : exemple au palais Garnier, pilastres du foyer du grand escalier

Le faux marbre est une des spécialités de notre atelier