Peinture décorative : Dans un appartement à Paris, composition de patines et ornements

Peinture décorative : Dans un appartement à Paris, composition de patines et ornements

Création de décors peints de toutes les pieces de l’appartement :

Dans la salle à manger : Sur les murs et huisseries, composition de patines pastillées blondes en panneautages, avec rehauts des motifs et filets verts.
Dans l’entrée attenante, la patine fausse pierre intègre des éléments du décor peint  de la salle à manger et fait transition avec les boiseries du salon.
Dans la chambre principale : Sur les boiseries de la chambre à coucher et du dressing attenant, composition de patines vertes et grises en panneautage, avec filets foncés.
Dans le cabinet de toilette : Sur les huisseries, portes, fenêtres et placards, composition de patines, filets, frises et ornementations, suivant le fil directeur blond et vert de l’appartement.
Dans la chambre d’amis :  Sur les boiseries de la chambre à coucher et du sas attenant, composition de patines bleues en panneautage, avec filets de dorure. Bien que les peintures bleues et dorées, assorties aux tissus choisis, soient à part des tons de l’appartement, elles sont très agréablement en harmonie.

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A quand remonte la peinture décorative et le métier de Peintre en décors?

Par Joëlle Godefroid, Meilleur Ouvrier de France

Sur ce sujet, les théories les plus diverses peuvent être lues. Cependant, je n’ai encore pu découvrir aucun historien des styles sur qui s’appuyer.

Il ne faut pas  prendre toutes les peintures murales pour des peintures à but décoratif. Aussi magnifiques soient-elles à nos yeux, la fonction des peintures propitiatoires des grottes de la préhistoire, telle Lascaux,  ou celles,  à caractère sacré* des tombeaux égyptiens, temples incas ou églises, n’a  qu’un très lointain rapport avec la seule finalité d’ornement et d’agrément du trompe l’œil et de la mise en valeur d’un intérieur.

Nous savons, grâce à la découverte** de mobiliers peints en décors, que quelques milliers d’années avant notre ère, dans l’Égypte ancienne, l’imitation décorative fut en vogue et très au point. Il est aussi désormais évident que c’est par l’héritage culturel des Égyptiens que la civilisation Grecque adopte la pratique du décor mural, dans les villas patriciennes par exemple, et la transmet à son tour aux Romains.

Au moyen âge, la plupart des peintures sont consacrées à la glorification chrétienne et à l’édification des croyants. C’est seulement  au trecento, en Flandres et en Italie, que renait l’art profane, comme celui du portrait.

Fin XVe siècle en Italie -quatrocento-, la redécouverte de l’antiquité remet au goût du jour les arts et  lettres des Romains. A Florence, à Rome, outre les architectes et les sculpteurs,  les peintres ( Ghirlandaio, Botticelli, Michel ange, Raphaël,… etc) qu’inspirent la culture gréco-romaine, les fresques de Pompéï,  d’Herculanum, et les lois de la perspective, ornent les palais de somptueuses peintures murales – voir ci dessus : Sous l’égide du pape Jules II, qui orchestre la « restoratio » et « renovatio » de la grandeur de la Rome Antique, née sous le pinceau de génie de Raphaël, entre autres le « grand genre » ou peinture d’histoire, mais aussi la peinture décorative, notamment le très connu décor de grotesque de la logetta du Vatican***.  Ces œuvres de la renaissance Italienne seront aussi une source d’inspiration pour la renaissance Française et pour toute l’Europe.

Il semble qu’à cette époque, le peintre, aussi fameux fût-il, était considéré à l’égal des autres corps de métier manuel, c’est à dire comme un artisan; aux grands ou petits maîtres  étaient faites des commandes aux exigences extrêmement précises (définition de la scène, du nombre de personnages, d’objets, de l’or et couleurs utilisées, ainsi que leurs poids, …etc ). Bien qu’après la Renaissance, à la faveur de leur succès,  ils obtiennent le statut privilégié d’artiste, les peintres, qu’ils soient Flamands, Italiens, Espagnols, ou Français, sont restés des courtisans attachés de façon exclusive à un riche mécène.

Durant les trois siècles suivants, les cours d’Europe ayant à cœur d’éblouir -autant que d’améliorer leur confort- vont rivaliser dans l’art de bâtir et d’orner. Des désirs, voire des caprices royaux sont nés les plus grands styles, ainsi que tous les précieux métiers d’arts qui participent à leur édification. Dans tous les domaines de l’art, de générations en générations, s’accumulent et se transmettent l’expérience, la compétence, et l’ingéniosité de nouvelles créations dont les nobles raffolent.

Dès le début du XVIIIe siècle, à la fin du règne de Louis XIV, la noblesse de cour, lasse de la rigidité de l’étiquette, aménage des hôtels particuliers parisiens d’un luxe raffiné et frivole, dans lesquels s’épanouissent les plaisirs de »faire salon », bientôt copiés à moindre échelle, par une bourgeoisie subitement parvenue. Ce contexte particulièrement favorable  fait fleurir les métiers d’art, la créativité artistique et la peinture décorative. C’est à cette époque par exemple, qu’est créé l’art des papiers peints, dont les  manufactures sont encore célèbres (Réveillon, Zuber), afin de démocratiser les « panoramiques » par un moindre coût.

A la 2e moitié du XVIIIe siècle, grâce aux voyages d’études d’hommes de l’art à Rome et en Grèce, le renouveau de la passion pour l’antique, le néoclassicisme, qui perdure jusqu’à l’Empire avec le goût Pompéien, maintient une certaine activité artistique et artisanale, malgré les difficultés économiques.

Au XIXe siècle, sévit la mode de reproduction ou recréation des grands styles du passé (Palais Garnier, salle Charles X du Musée du Louvre, cathédrale de Clermont Ferrand, « grammaire des style »**d’Owen Jones). D’un côté, la protection – entre autres par M. Prosper Mérimée- et la « restauration » du patrimoine (château de Pierrefonds, de Blois par Violet le Duc, grand salon de l’Hôtel de Toulouse, actuelle Banque de France, Abbaye de St Savin****…), de l’autre, l’émergence d’une société bourgeoise enrichie désireuse de reproduire dans ses demeures et appartements, les fastes des décors d’autrefois, ont favorisé l’éclosion du métier de peintre en décors; métier distinct du peintre de chevalet, non sans que certains artistes ne réalisent encore des décors peints, dont certains sont célèbres ( Degas, Delaunay, Matisse…). Puis, l’engouement allant croissant, s’ouvrent les premières écoles spécialisées  en peinture décorative( Ecole Van der Kelen, Bruxelles).

Le XXe siècle, grâce à l’enrichissement, la meilleure connaissance et le respect du patrimoine bâti, a enfin différencié les interventions picturales propres aux techniques de restauration -des oeuvres et du patrimoine classé « monument historique »-, des créations ou rénovations décoratives. Il a aussi réussi, bon gré mal gré, à préserver les précieux métiers d’arts, héritiers du passé, qui font notre richesse et notre gloire.

La peinture décorative a désormais conquis une large audience ; émissions télévisuelles et magasines de décoration grand public, façades peintes en trompe l’œil, et bien sûr, décoration peinte des hôtels, appartements, restaurants et boutiques.   Les peintres en décors d’aujourd’hui peuvent tout aussi bien être appelés à intervenir dans des réalisations de prestige, dans la réhabilitation du patrimoine, dans les projets de décoration de l’architecte d’intérieur, que pour leur propre clientèle.

*L’art est d’abord considéré comme sacré si sa destination est un lieu sacré, si elle prend place dans un espace public reconnu comme sacré, c’est-à-dire ayant une valeur symbolique qui le distingue de l’espace profane, séculier, destiné au temps quotidien du travail ou de la vie privée, dans lequel l’art profane sert l’agrément ou le divertissement.

**cf. article « le décor, au temps des pharaons », ci dessous

*** »L’homme en jeu : les génies de la Renaissance » D.  Arasse,  Bibl. Hazan

****La restauration au XIXe siècle, encore à ses balbutiements, a laissé libre cours à des interprétations peu rigoureuses qui choquent, ou amusent, même le touriste le moins averti. Les restaurations de cette époque, aussi malencontreuses ou fantaisistes soient-elles, faisant partie intégrante de l’histoire, ont aujourd’hui à ce titre, autant de légitimité, et sont donc classées et restaurées avec autant de soin.

MEUBLE PEINT : décor de patine et motifs

MEUBLE PEINT : décor de patine et motifs

Meuble peint : Décor de patine, filets et motifs

Ce petit chiffonnier en bois brut de 5 tiroirs a été animé par un ton nuagé, des filets bleus encadrant des oiseaux et des branches d’arbre fleuri, symbole de paisible et insouciant bonheur printanier.

Son décor est conçu pour s’inscrire harmonieusement au contexte de la pièce.

Histoire de meubles

Le chiffonnier est un meuble de rangement plus haut que large, et composé de multiples rangs de tiroirs en façade. Il sert au rangement du linge de maison comme les draps, les taies d’oreiller, les housses, etc…. ainsi que les petits objets ou les ouvrages de couture autrefois.
Ce meuble de chambre à coucher par excellence, possède plus de rangements qu’une simple commode, tout en permettant un accès rapide et aisé de son contenu. Pour l’aspect esthétique et pratique, le dessus des hauts chiffonniers est souvent recouvert d’un marbre.

Créé au milieu du XVIIIe siècle pour les chambres et les salons des dames de la haute société, le chiffonnier devient populaire au milieu du XIXe siècle, à la faveur de la production industrielle. Le chiffonnier fait alors partie de l’ensemble mobilier de chambre à coucher classique comprenant aussi le lit, l’armoire, la coiffeuse et la table de nuit.

Depuis les années 50 ce meuble au style épuré séduit les classes moyennes à la recherche de petit mobilier pratique pour les appartements urbains, afin d’agrémenter toutes les pièces à vivre.

Reconnaître les différents types de chiffonniers

Le chiffonnier est à la base une évolution de la commode ; voici différentes variantes de taille, de forme et de fonction.

  • Le chiffonnier de dame est une variante de petite taille, assez étroite et généralement à hauteur d’appui. Il fait souvent office de meuble d’appoint, de support de lampe ou de miroir de toilette.
  • Le semainier est un chiffonnier à sept tiroirs, chacun d’eux servant à un jour de la semaine. Le nom est resté mais l’utilisation hebdomadaire réelle reste à prouver. Dans la catégorie des meubles d’art, le semainier à 7 tiroirs et tablette escamotable est aussi un meuble de marine.
  • Le chiffonnier en secrétaire est un haut meuble dont la façade présente des tiroirs simulés en partie haute. Un grand abattant s’abaisse pour découvrir un secrétaire. Ce type de meuble est courant dans le style Louis-Philippe.
  • Le cartonnier est un meuble de rangement dont les tiroirs, plus étroits, sont remplacés par des casiers ou porte-documents amovibles en carton. Il s’agit ici d’un meuble de rangement typique des anciens bureaux de notaire, de médecin ou d’avocat.
  • Le « Chest of drawer » anglais ressemble plus à une haute commode à quatre ou cinq rands de tiroirs avec celui du haut est généralement divisé en deux ou trois.
  • Le tallboy est la version anglaise de la commode à deux corps dont celui du haut se positionne en retrait.

Il ne faut pas confondre le chiffonnier avec la chiffonnière . Cette dernière est une petite table de salon avec trois tiroirs en ceinture. Elle sert de table à ouvrage pour les menus travaux de couture.

Autres noms de meubles très poétiques : bonnetière, bonheur du jour, fauteuil bergère…

Le meuble peint est une des spécialités de notre atelier

DÉCOR PEINT : composition de boiseries de style EMPIRE

DÉCOR PEINT : composition de boiseries de style EMPIRE

Décor peint : Composition de style Empire


Dans la bibliothèque de style Empire d’un château classé, réalisation d’un décor composé d’imitations de bois acajou, érable et filets d’ébène, avec fausses moulures dans les encadrements de portes et sur les caches radiateurs. Les colonnes sont en faux marbre Vert, ivoire et dorure à la feuille. Noter le détail des motifs en trompe l’œil dorés au dessus des doubles portes. (Conception PF. Battisti)

Le bois d’acajou

L’acajou est un nom vernaculaire ambigu qui désigne un ensemble d’arbres tropicaux de la famille des Méliacées, dont la caractéristique principale est d’avoir un bois de couleur rose pâle à rouge, odorant, durable et facile à travailler. Les fruits des acajous sont des capsules contenant des samares (akènes ailées).

Le nom d’acajou désigne au sens restreint des arbres d’Amérique et des Antilles du genre Swietenia, en premier lieu Swietenia mahagoni, puis Swietenia macrophylla. Il désigne aussi Cedrela odorata exploité dans les mêmes régions. Mais ce nom s’est étendu à d’autres genres apparentés dont le bois présente des qualités très semblables, notamment les acajous d’Afrique du genre Khaya (et parfois le genre Entandrophragma), ainsi que des espèces d’Asie du genre Toona.

Étymologie

Le nom « acajou » vient probablement de la langue tupi. En portugais, acaju désigne l’anacardier, aussi nommé «pommier-cajou» ou « acajou à pommes », qui donne la noix de cajou, et qui ne fait pas partie de la famille des Meliaceae.

Par confusion, le mot acajou désigne en français des arbres d’une autre famille, et par métonymie le bois de ces arbres, ainsi que la couleur acajou, correspondant à un ensemble de nuances situées entre le brun et le rouge.

MEUBLE PEINT : décor de patines et filets d’inspiration chinoise

MEUBLE PEINT : décor de patines et filets d’inspiration chinoise

Meuble peint décor de patines

Sur les deux meubles d’encoignure d’une salle à manger de la région parisienne, réalisation de patines inspirées d’un ancien meuble d’Orient, situé dans la même pièce: les patines de ton carmin et noir-brun, sont structurées et égayées par des filets rouges orangés sur les moulures.

Le mobilier chinois classique

Il a beaucoup évolué selon les époques, passant d’une grande sobriété de style à une certaine complexité, et s’adaptant aux changements culturels et économiques.

Dans l’antiquité, les Chinois s’asseyaient généralement par terre sur des nattes de paille. L’usage des lits et des banquettes s’est répandue après la période des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.). Sous les dynasties Wei et Tsin (220-420) et sous les dynasties du Nord et du Sud (420-589), les chaises de style occidental, les tabourets pliants et autres types de sièges ont peu à peu fait leur apparition en Chine.

Depuis, les Chinois ne s’assoient plus par terre les jambes croisées mais sur des chaises, et les nattes ne sont plus utilisées que pour recouvrir les lits et les banquettes.

A partir de la fin de la dynastie Qing, les Chinois ont commencé à adopter des modes de vie inspirés de l’étranger, et les meubles classiques, jusqu’alors omniprésents, sont progressivement devenus des pièces de collection.

Les chaises, les tables, les commodes, les bibliothèques et les paravents ont atteint leur apogée sous les Ming (1368-1644) et les Qing.

Les meubles Ming ont des lignes simples et douces. La décoration y est en général harmonieuse, élégante et discrète, et souligne les qualités esthétiques propres aux lignes carrées de ce style.

Sous les Qing, du fait du développement du commerce avec l’étranger et de l’amélioration des techniques artisanales, le mobilier chinois s’est enrichi d’ornementations chargées et de motifs sculptés.

La qualité du mobilier des périodes Ming et Qing en font encore les sources majeures d’inspiration pour les artisans d’aujourd’hui.

Tout comme dans l’architecture traditionnelle, le bois était dans la Chine ancienne le matériau de base, ainsi que le permettaient les immenses richesses forestières de la Chine. Le mobilier se divise en deux catégories principales : les meubles laqués et les meubles en bois dur.

Les meubles laqués se trouvaient surtout dans les palais, les temples, et les demeures des puissants. Les techniques employées pour leur fabrication étaient : t’i-hung ou laque gravée ; t’ien-ch’i, dans laquelle la laque est utilisée pour remplir un dessin gravé, puis polie ; miao-ch’i, ou laque peinte ; et luo-tien, dans laquelle les meubles sont incrustés de nacre. Parfois, plusieurs techniques sont utilisées sur le même meuble.

Le mobilier de bois dur était fréquent dans les demeures des familles riches, et encore plus dans les maisons des nobles et des hauts fonctionnaires. Les bois employés étaient le bois de santal rouge, le poirier, le palissandre, l’ébène, et le nanmu. Parmi ces différentes essences, c’est le sandal rouge qui est la plus précieuse et la plus solide : sa texture est dense, il est très dur et il résiste bien à l’usure du temps.

Par ailleurs, les meubles en bambou et en rotin ont également une longue histoire. Le bambou est un produit typique de l’Asie, et cette industrie est bien développée dans l’île au climat tropical de Taïwan. Des techniques simples et ingénieuses sont employées pour fabriquer des meubles astucieux, dont les pièces peuvent être démontées, assemblées ou utilisées séparément. Le bambou peut être associé à d’autres matériaux, comme le bois, le rotin, le métal et les carreaux de céramique, en des variations infinies.

Les Chinois aiment beaucoup les meubles incrustés de nacre ou sculptés. Outre la nacre et l’émail, l’on trouve également des incrustations de jades aux couleurs vives, d’ivoire, de corne, d’agate, d’ambre et de pierres dures diverses. Le marbre, par exemple, est souvent utilisé, de même que la céramique. Une autre technique utilisée depuis fort longtemps par les menuisiers chinois est la marqueterie. Pour la sculpture, diverses méthodes sont employées, notamment le modelé en relief, le bas-relief et la ciselure. Les motifs les plus couramment utilisés sont les fleurs, les dragons, les phœnix, le k’i-lin (un animal mythologique), et les nuages et les feuilles stylisés.

Le mobilier chinois classique est en général disposé en ensembles symétriques. On y ajoute des objets décoratifs afin de d’alléger l’atmosphère de la pièce : peintures et calligraphies accrochées au mur, objets de porcelaine, émaux ou autres bibelots précieux placés dans une vitrine, ou encore compositions de fleurs en jade ou en gemmes placées sur un guéridon. Ces éléments apportent des touches de couleur et d’élégance à un mobilier par ailleurs assez lourd.

Avec la prospérité, les gens accordent de plus en plus d’importance à la décoration intérieure et à l’aménagement des pièces, et choisissent leur mobilier avec plus d’attention. Le style chinois classique est particulièrement en vogue : les antiquités et les vieux meubles sont très prisés, et prennent leur place dans les intérieurs modernes.

Malheureusement beaucoup de meubles anciens ont été détruits lors de la révolution culturelle car le parti communiste chinois faisait disparaître toutes les œuvres traditionnelles.

Meubles chinois, copies d’anciens

Ils sont fabriqués de manière ancestrale en bois massif ancien (pin, cèdre et mélèze), lequel est assemblé par des chevilles et des mortaises. Ce système d’accroche permet de lui fournir une solidité exceptionnelle. Les meubles anciens sont de formes simples, carrées ou rectangulaires. Solides, par la nature des bois utilisés, ceux qui portent des sculptures artistiques sont souvent faits de bois précieux. Meubles pratiques car ils peuvent contenir beaucoup de choses.

DÉCOR OR et ARGENT SUR LES ORNEMENTATIONS ET FRISES DE PLAFONDS

DÉCOR OR et ARGENT SUR LES ORNEMENTATIONS ET FRISES DE PLAFONDS

Décors de plafonds de style contemporain dans un appartement parisien

Réalisation de rehauts d’argent sur les motifs du trumeau de la cheminée, des corniches, de la frise et de la rosace du plafonds de la chambre néoclassique.
De rehauts
d’or et beige sur  les motifs du plafond de la salle à manger néogothique.

Dans un appartement parisien datant du tout début du XXe siècle -mais sur le modèle du XIXe siècle, c’est à dire avec différents styles correspondant à l’usage de chaque pièce :
 N
ous avons proposé et réalisé ces décors,  après que les plafonds aient été rénovés par une entreprise de peinture sur mes conseils de tons, en respectant l’objectif de mettre en valeur leurs jolies ornementations en staff  dans un style moderne et discret.

A ce sujet, confer cet article dans  Elle Décoration : « Des plafonds pas comme les autres »
qui présente sur les photos 5 et 10, deux de nos décors de plafonds.