DÉCOR PEINT : démonstration de faux bois

DÉCOR PEINT : démonstration de faux bois

Démonstration de faux bois

 Intervention pour une démonstration d’utilisation de brosserie pour le décor -une imitation de bois- dans le cadre de l’exposition « Du ménage à l’art » organisée par la Fédération Française de la Brosserie (FFB), au Viaduc des Arts à Paris

La Fédération Française de la Brosserie

La Fédération Française de la Brosserie est l’organisation professionnelle qui rassemble et représente les professionnels des différents secteurs de la brosserie et de la pinceauterie.

La Fédération coordonne et assure la promotion des activités des brossiers français, elle initie des évènements et gère les aspects sociaux.

Les 40 brossiers et pinceautiers, adhérents de la FFB, sont spécialisés et répartis en six secteurs de fabrication. Leur savoir-faire leur permet de produire en France tous les types de brosses et de pinceaux. Cinq d’entre eux sont des EPV, « Entreprises du Patrimoine Vivant », label officiel délivré par l’Etat français, qui distingue les savoir-faire d’excellence.

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Particuliers, rendez-vous ici dans l’une des boutiques en ligne de nos adhérents.

FAUX BOIS pour immeuble haut de gamme

FAUX BOIS pour immeuble haut de gamme

Imitation DE CHÊNE foncé, ronces et mailles

Dans un immeuble haussmannien, siège de la société Cacharel, réalisation de doubles portes palières portes en faux bois d’un effet doux, hyper réaliste et élégant.

La maille du chêne

La maille est le nom donné aux dessins entrecoupés d’aspect nacré -appelés ‘miroirs’- caractéristiques du veinage de certaines essences de bois ; le chêne étant l’exemple le plus connu. Ces motifs délicatement agencés sont présents sur les planches débitées sur quartier, les ronces l’étant sur les planches débitées sur tranche.
La maille est recherchée par ceux qui apprécient son pouvoir décoratif et la placent bien en évidence, sur les panneaux de porte par exemple. C’est une technique très exigeante, difficile et longue à acquérir, qui, comme pour les refends des marbres, est la signature reconnaissable d’un peintre en décors.

Le faux bois est une des sprécialités de notre atelier

RESTAURATION de stucs marbres

RESTAURATION de stucs marbres

Restauration de stucs-marbre

Dans le cadre d’une restauration de qualité sur l’ensemble des parties communes d’un très bel immeuble du XIX ème siècle à Paris

Voici un détail des restitutions sur le stuc marbre endommagé. Les prises et gaines électriques renouvelées ont aussi été intégrées en imitation marbre.

La rénovation des stucs marbre de tout l’escalier est réalisée
par l’atelier ART MURAL, de Christophe Gabriel

LE STUC MARBRE n’est pas un décor peint.
C’est un matériau composé selon des recettes ancestrales différentes pour chaque imitation,
d’enduits à base de chaux teintées, puis coupé en plaques épaisses.

le stuc :

Le stuc, dont la technique remonte à l’Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux. Il est utilisé pour ses propriétés isolantes, mais aussi hautement décoratives (cf Mésopotamie, puis Egypte, Grece, Romains) en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est un mélange de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique. On peut y incorporer des liants comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les décors en relief comme les mascarons, des « armures » de cheveux, de poils ou de treillis.

Un art millénaire  

Le premier stuc à être utilisé dès l’Antiquité est le stuc à la chaux. Grecs et Romains utilisaient les stucs en abondance, aussi bien comme support de fresque, comme imitation du marbre sur les parois extérieures des bâtiments construits en matériaux moins nobles, que pour la décoration en reliefs très délicats dans les intérieurs, sur les murs, et notamment sur les voûtes.

L’art du stuc se répand jusqu’en Asie centrale et en Inde durant la période hellenistique.
Dans le Gandhara au Pakistan et en Afghanistan, dans les ensembles monastiques du bouddhisme sur la Route de la soie, le stuc fut très utilisé pour la confection de vastes ensembles sculptés, où il est employé seul ou en recouvrement d’une pierre sculptée. Le stuc était alors peint et éventuellement doré.

ACTUELLEMENT

A partir du XIXe siècle, il est remplacé par le plâtre, moins cher et aisé d’emploi, mais peu résistant et absorbant (protection en peinture nécessaire). Pour ce qui est du stuc, s’il n’est pas maltraité, c’est un matériau imperissable, mais qui exige l’emploi d’artisans très compétents. Depuis les grandes guerres, sa technique complexe, difficile à maitriser et son coût dissuasif, l’ont peu à peu rendu inabordable.
Aujourd’hui, le savoir faire est probablement disparu, même les restautateurs sont difficiles à trouver.

C’est pourquoi, les cages d’escalier conservant ces ‘vestiges’ sompteux d’un âge d’or enfui ont un trésor, une plus-value considérable, qu’il ne faut en aucun cas repeindre, ni vernir, pour égayer l’atmosphère jugée trop sombre. En effet, si l’atmosphère de la cage d’escalier est devenue avec le temps triste et vétuste, c’est parce qu’elle est sale et endommagée.

Je préconise donc une restauration générale :
– de faire nettoyer et recirer les stucs.
– de refaire faire des peintures de qualité sur les huisseries, d’un ton coordonné heureux.
– de mettre un éclairage plus puissant pour illuminer les espaces.

En cas de refection d’une cage d’escalier, 2 choix s’opposent :
. Choix de conservation : ne pas oublier qu’un décor de tons intenses est plus haut de gamme. (cf boutiques chics)
. Choix de ‘modernisation’ : à savoir que le concept peu original des ‘murs blanc cassé, plinthes grises’ est employé depuis les années 1980.

La restauration est une des spécialités de notre atelier

RESTAURATION D’UN PLAFOND PEINT DU XIXe SIÈCLE

RESTAURATION D’UN PLAFOND PEINT DU XIXe SIÈCLE

Restauration de plafond en décor peint du XIXe siècle, avec ornementations sur patine de ton céladon


Dans une très belle entrée d’un immeuble Parisien, cette restauration d’un plafond peint a été réalisée en collaboration avec Christophe Rage. Pour des questions de budget, il nous a été demandé une restauration à minima, aussi ne pouvions nous pas refaire entièrement ;

Nous avons donc restauré visuellement les fissures, qui courent tout le long des 3 plafonds, surement dues à un défaut structurel, et les ornementations.

Les plafonds peints au Moyen Age (Le magazine digital du patrimoine)


Les décors peints sur les plafonds médiévaux n’ont jusqu’à maintenant que rarement suscité l’intérêt des historiens et des historiens de l’art. Ils offrent pourtant à notre regard une savoureuse auto-représentation de la société médiévale. Le patrimoine de l’Aude occupe une place à part dans cette « découverte » d’un Moyen Âge plus proche par sa précocité et par son abondance.

Au cours des derniers siècles du Moyen Âge, les images ont progressivement gagné l’univers domestique. Et pas seulement celui des couches les plus aisées de la société féodale : récipients de terre cuite imagés dès le XIIIe siècle, estampes au siècle suivant, prirent de plus en plus de place dans les demeures. La marche vers l’omniprésence de l’image avait commencé ! Des vaisselles fragiles, des sols et des murs, soumis à l’usure, peu d’images nous sont parvenues. Restent par contre celles de quelques plafonds. Si peu d’entre eux sont intacts, ils sont suffisamment significatifs et nous apparaissent tels de grands albums d’images (voir vidéo ci-dessous) où observer la société médiévale telle qu’elle s’est elle-même représentée.

RICHESSE ET DIVERSITÉ

L’ancienne province de Languedoc et le Comtat Venaissin sont encore particulièrement riches en plafonds peints datant de l’époque médiévale. Mais c’est dans tout l’arc méditerranéen, du Frioul jusqu’au royaume d’Aragon, en passant par l’Auvergne, la Savoie et le Piémont, qu’ils se sont propagés dès la fin du XIIIe siècle. Dans ce champ géographique et historique, le département de l’Aude mérite une place à part, tant le nombre de plafonds peints qui y sont conservés est important. En outre, leur variété permet, sans quitter le département, d’avoir un échantillonnage très significatif de l’évolution de cette mode décorative, si riche d’informations sur la vie médiévale. Luxueusement ornés, de tels plafonds ont constitué des éléments clés du décor signifiant des demeures.

Détail d’un plafond du château de Pomas peint à la fin du XVe siècle. Même si l’héraldique demeure présente, les goûts en matière de décor évoluent. Des figures au caractère maniériste italien affirmé voisinent désormais avec des thèmes typiques du répertoire bas-médiéval languedocien, tels ces portraits de personnages habillés en fous.

Les églises n’ont pas échappé à cette mode. Les plafonds des nefs à couverture en bois sur arc diaphragme du Midi languedocien, assez nombreuses, sont souvent décorés. Ces peintures restent encore à étudier bien qu’on commence à mieux percevoir le rôle du décor des plafonds domestiques. Ils semblent avoir couvert prioritairement des espaces semi-publics dans des demeures de notables locaux : salles d’apparat recevant à l’occasion des fêtes, des assemblées politiques ou encore des lits de justice… Peut-être certains ont-ils été réalisés pour des espaces plus intimes, mais les études sont encore trop rares pour en avoir une vision claire. L’émerveillement, toujours recherché dans la réalisation d’un tel plafond, doit beaucoup à son abondante mouluration, richement peinte.

FAUX MARBRES : Brèche de Sarravezza et Vert Campan en trompe l’oeil

FAUX MARBRES : Brèche de Sarravezza et Vert Campan en trompe l’oeil

Détail du trompe l’œil du pilastre sur le panneau de meilleur ouvrier de France de Joëlle Godefroid

Le socle et le chapiteau sont en fausse pierre, le fût en imitation de marbre Brèche de Serravezza.
De part et d’autre, détail des champs en Vert Campan.

La brèche de Serravezza est un marbre de composition forte, tout en étant de tons doux et éteints, dans lequel, en contraste aux tons d’ocres nuancés plus clairs, le brun-violet domine. Les masses foncées dessinent des lits bien distincts, bordées de cailloux anguleux, allongés et clairs, reliées les unes aux autres par un réseau de fins veinages. Les dessins en sont très variés, pas toujours de lits parallèles

L’intérieur des masses est de tons nuancés, parsemé de petits cailloux, allongés quelquefois, et finement veiné en délicats réseaux de tons allant du blanc gris, en passant par l’ocre jusqu’au gris-noir, ce qui le rend vivant et varié.
Inversement, dans les masses claires, les veinages allant du beige très doux, passant des gris au brun-violet, créent des cailloux de plus en plus légers et lâches en son mitan.

En utilisation en contre-passe, de préférence pour les petites surfaces, les cailloux foncés sont alors plus petits et plus nombreux, allant jusqu’à presque couvrir l’espace.

PROVENANCE : Serravezza, Carrare, Italie

EPOQUE : 19eme siècle

UTILISATION : exemple au palais Garnier, pilastres du foyer du grand escalier

Le faux marbre est une des spécialités de notre atelier