« Mes leçons d’atelier : effets décoratifs »

« Mes leçons d’atelier : effets décoratifs »

« Mes leçons d’atelier : effets décoratifs »

Pour découvrir grace à des explications en vidéo, de nouvelles techniques de faux marbre, pochoirs enduits décoratifs et dorure faciles à reproduire.

 La suite de notre premier ouvrage paru chez Fleurus,
peut être commandé sur www.AMAZON.fr 
et Vidéos de promotion de notre ouvrage :

« Cet ouvrage vous permet d’entrer dans l’atelier de deux spécialistes des patines et des effets décoratifs et découvrir grâce à eux des secrets de cet art. De l’utilisation du matériel de base à la mise en oeuvre des techniques recherchées, vous serez guidés pas à pas avec textes illustrés et vidéos, dans la réalisation de 4 décors aux effets surprenants : pochoirs sur tapis, faux marbre sur guéridon, feuille d’or avec effet bronze sur vase, effet  » stucco  » sur commode. »

FAUX BOIS sur une cheminée monumentale

FAUX BOIS sur une cheminée monumentale

Imitation d’un noyer foncé et calme sur une cheminée monumentale

Pour architecturer l’espace d’un appartement parisien en duplex,
il nous a été demandé d’imiter le bois des portes, sur la cheminée haute de 4,80 m.

Le faux bois dans le métier de peintre décorateur

Déjà connu de l’Égypte ancienne, le métier de peintre décorateur permet, par des techniques picturales éprouvées, de créer l’illusion du réel et de ravir le spectateur par des jeux de trompe l’œil, grâce aux imitations de matières telles que le faux bois, mais aussi le faux marbre, les fausses moulures...etc, sans oublier, le dessin et la perspective.

Le décor orchestre le lieu.

~Aux espaces publics (restaurants/magasins/hôtels), le décor donne une identité propre.
~Aux espaces privés (appartements/maisons/hôtels particuliers), plus qu’une simple atmosphère, le décor se doit d’être une transposition d’une conception d’art de vivre et recevoir, d’un désir esthétique donné.
~Mais il est aussi des décors peints hors normes qui, tels des tableaux, sont créateurs d’univers, d’imaginaires (ex : papier peints panoramiques).

Satisfaire le désir des commanditaires.

Pour y parvenir, le peintre en décors met ses compétences esthétiques et techniques au service du désir d’autrui; la réussite du projet dépend de sa capacité d’écoute et l’adéquation de sa réponse à la demande, dans une juste appréhension de l’espace, tout en tenant compte des contraintes imparties. De même que pour écrire, si l’aisance technique est requise, seule la culture et la connaissance des arts nourrit la conception d’un projet.

Le métier de peintre décorateur: un  métier d’expérience

Chercher à maîtriser les techniques picturales traditionnelles et modernes, à l’huile et à l’eau (faux bois, faux marbre, imitations de matières, faux ciel, ornementations, trompe l’œil),  toujours s’entraîner et s’améliorer, c’est évidement la base et la fierté du peintre en décors, comme elle l’est pour tout artiste.

Imitation de marbre dans une entrée d’immeuble parisien

Imitation de marbre dans une entrée d’immeuble parisien

Imitation de marbre dans le vestibule d’un immeuble Hausmannien

 Sur les panneaux, les pilastres et les cimaises le choix a éte fait d’une atmosphère moderne et osée : imitation de marbre Brèche Grise, tandis que les murs ont été peints de ton gris parme.

L’identification des marbres

par Jacques Dubarry de Lassale

Utilisé depuis la haute antiquité pour l’art de la statuaire, le marbre est couramment employé depuis Louis XIV pour coiffer certains meubles et contribuer à leur parure. Se déclinant sous une infinité de coloris et fait d’une roche non homogène, il donne du fil à retordre aux experts. Découvrez quelques astuces pour identifier cette pierre si convoitée que les grecs ont longtemps considérée comme une matière vivante.

Minéralogiquement, les marbres font partie de la catégorie des calcaires ou carbonates de chaux (CA CO3) ;c’est une roche sédimentaire métamorphique.

Pour qu’un marbre se forme, trois conditions devaient être réunies :

  • un dépôt de coquilles marines au fond d’une mer,
  • une pression de 2 à 5 tonnes au centimètre carré,
  • une chaleur d’environ 400 degrés.

Ces conditions pouvaient être réunies au moment des déplacements des plaques tectoniques, par exemple lors de la formation des Pyrénées.

La structure visible de la roche est décrite de la façon suivante :

  • Les brèches sont des roches formées d’éléments anguleux, de couleurs souvent variées et cimentées par de la calcite. Exemple : la brèche d’Alep ou la brèche de Baixas.

L’imitation des marbres est une des spécialités de notre atelier

FAUX BOIS : imitation acajou moiré

FAUX BOIS : imitation acajou moiré

Restitution d’un decor Napoléon III

Dans un escalier qu’ornent des stucs-marbre blanc veiné encadrés de Vert-vert, nous avons restitué, conformément au souhait des propriétaires, le décor de faux bois :
une imitation d’acajou moiré dans une facture dite « modeste », au bois de fil moiré, très simple et sans ronces. Les moulures des boiseries, comme pour les décors
de style Charles X, sont en brun noir, évoquant le bois d’ébène.

LE STYLE SECOND EMPIRE

Le style Second Empire, dit aussi style Napoléon III, est un style architectural, d’ameublement, d’arts décoratifs et vestimentaire, né en France durant le Second Empire, sous l’impulsion de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. Il connaît un grand succès auprès de la bourgeoisie française entre les années 1860 et 1880.

Le style Second Empire se caractérise d’abord par son éclectisme. En cela, il s’inscrit dans la continuité du style Louis-Philippe. Il s’inspire de nombreux styles : celui de l’Antiquité (principalement grécoromaine), de la Renaissance, de Louis XV et de Louis XVI.
Le 
style gothique est aussi particulièrement en vogue.

Ce style privilégiant la somptuosité et l’opulence, est également marqué par une grande exubérance dans les décors. On y trouve une abondance d’ornementations souvent très élaborées. (ex : L’oréra de Paris, Palais Garnier)

Dans un pays en plein essor industriel, émerge une bourgeoise qui, aspirant autant au bien-être que désireuse de montrer sa réussite, associe à l’esthétisme, la recherche de confort. Tandis que l’industrie et l’artisanat mettent au point des techniques de mécanisation qui rendent ce goût du luxe plus accessible, Napoléon III fait reconstruire par  Haussmann, les grands boulevards de beaux immeubles, qui caractérisent aujourd’hui la beauté de la ville de Paris.


Le faux bois est une des sprécialités de notre atelier

FAUX BOIS : PORTE EN ACAJOU FLAMME

FAUX BOIS : PORTE EN ACAJOU FLAMME

décor en composition d’acajou flammé,
et d’ebene sur les moulures et ornements.

Dans une salle à manger de style Charles X, meublée d’acajou, nous avons réalisé des doubles portes en imitation bois  acajou et ébène. Mais aussi, des rehauts de ton ébène sur toutes les chaises, afin de les appareiller au décor de la pièce.

LE STYLE CHARLES X

Sous la Restauration, le style Charles X, qui s’étend de 1818 à 1834, n’a pas vocation à remplacer le mobilier de l’Empire mais il s’inscrit en partie en réaction contre le formalisme de l’ère napoléonienne qui avait adopté une rigueur dépouillée inspirée de l’art gréco-romain. En effet les différents domaines artistiques connaissent un véritable épanouissement. En ce qui concerne les arts décoratifs, cette volonté de renouveau se manifeste par un assouplissement des formes. Les meubles gardent l’aspect sobre de l’Empire, inspiré par l’Antiquité, mais présentent des courbes (volutes ou arabesques). Le style Charles X se distingue également de l’Empire par la perte de l’aspect massif des meubles, dont les dimensions sont réduites pour s’adapter aux intérieurs plus petits. Ceux-ci sont conçus pour apporter confort et maniabilité. En effet, le confort devient un des critères essentiels recherchés dans les appartements. Les intérieurs sont équipés de pièces essentielles : commodes, grandes tables rondes pour la salle à manger, bureaux ou secrétaires, armoires voire coiffeuses, méridiennes à l’assise confortable dans les salons, petites tables, guéridons, ainsi que les fauteuils en gondole, dont le dossier de forme « ondulée » représente sans doute le mieux le style Charles X.

Sur ces meubles, des incrustations fines en bois foncé, représentant souvent du feuillage stylisé, contrastent avec le placage. Ces motifs peuvent rappeler les décors en bronze de l’Empire mais s’en distinguent par leur simplification et l’abandon des attributs militaires et mythologiques.