TROMPE L’OEIL inspiré de grotesques imprimées fin XVIIIe siècle

TROMPE L’OEIL inspiré de grotesques imprimées fin XVIIIe siècle

Décors inspirés de la touche des papiers peints

 Décors néoclassiques : une ornementation de ‘grotesque’ ou ‘arabesque’ inspiré de papiers peints de style néoclassique post révolution, composition à cheval les décors du début du XVIIIe siècle et ceux ‘à l’Antique’, au repertoire iconographique de la nature et de l’amour.

L’autre est de style Directoire, respectant les règles classiques des Grotesques ‘à l’Antique’.
Voir ci-dessous.

 Les Grotesques
             D’après « Les papiers peints en arabesques de la fin du 18e siècle »

DESCRIPTION

Compositions décoratives exitant depuis l’antiquité, les grotesques rassemblent, sur un axe vertical, en regard l’une de l’autre, des formes animales, végétales et hybrides articulées entre elles par des mouvements gracieux de figures sans perspective. Les motifs de médaillons et rinceaux, figures hybrides mi-végétales, mi-animales, alternent en un jeu graphique et capricieux, rythmés habilement de pleins et de vides. Le décor joue sur les contrastes, de tons foncés sur fond clair (ton pierre, jaune de naples, bleu pâle, vert pâle), ou inversement (rouge cinabre).

Il en existe sans interruption dans la pratique décorative depuis qu’elles ont été redécouvertes à Rome à la Renaissance, sur tout support et dans toutes les techniques possibles :

  •  Fond en bois (lambris) décor à l’huile ou à la colle
  • Tapisserie – fin XVIIème siècle
  • Fond enduit décor à fresque, à sec, en détrempe à la chaux ou organiques
  • Fond en toile et décor à l’huile
  • Papiers peints

La grotesque, pur produit de l’imagination et de la fantaisie, est donc l’antithèse des lois fondamentales esthétiques de la renaissance. L’ironie est que sa redécouverte ait lieu au tout début du XVI° s. Dès lors, de copies en variations, immense fut son succès.

HISTOIRE

La grotesque prend racine à Alexandrie, ville nourrie d’apports orientaux. Dans leurs riches villas, les Romains en firent de magnifiques décors, redécouverts lors de fouilles, à la fin du 15e siècle. La très fameuse « Domus Auréa » de Néron fut une mine d’or pour les peintres d’alors, tels Raphaël, Guirlandaïo, Philipino Lippi, Pinturichio.

Dès lors, les grotesques sont peintes sur les pilastres, puis sur les voûtes, enfin les murs, des palais et églises.

1616-20 : Loge du Vatican, par l’atelier de Raphaël (Giovanni d’Udine), qui fût admirée  par Vasari lui-même.

Leur formulation assagie et stricte devient bien vite normative et fut largement diffusée dans toute l’Europe, grâce à l’imprimerie. Les graveurs du Nord vont multiplier les variations et surenchères, tantôt dans le monumental, tantôt dans le fantasque et « drôleries » inspirées des peintures médiévales.

Au 17e siècle, à l’époque du baroque, l’engouement est principalement pour le somptueux ;  les  motifs sont généreux et lourds, laissant apparaître peu de vides, les couleurs éclatantes, et beaucoup d’or. Berain (1637-1711), Atelier de Le brun (galerie d’Apollon au Louvre, Vaux le Vicomte, Versailles).

On utilise désormais le terme Arabesque ou « Rabesque » (lorsqu’on redécouvre sa parenté orientale).

Au 18e siècle, le style rococo allège les formes ; la scène principale s’affirme, pastorale de couleurs naturelles. Le goût est aussi aux singeries et chinoiseries, entourées de formes rocailles détruisant la symétrie. Claude Gillot (1673-1722), Claude III Audran (1658-11734), A Watteau (1684-1721), C. Huet (Château de Chantilly, Hôtel de Rohan) créent un style français.

Puis, vers 1750, naît sous Louis XVI, le style Néoclassique; M. de Vandières, futur directeur des bâtiments du Roi, s’étant formé à Rome, et grâce à la parution des publications soignées des croquis d’Adam, de Clérisseau, de Pâris, sur les ruines antiques, ainsi que les fouilles d’Herculanum. L’arabesque, au faîte de sa popularité, et atteignant alors un heureux équilibre entre la raison  (valeurs philosophiques antiques) et les sens (sensualité de la vie), décore jusqu’aux soies de Lyon et surtout, le papier peint, ainsi que les objets luxueux : porcelaines de sèvres, émaux des tabatières, meubles peints bronzes ou marqueteries de mobilier, etc.

Sous le Directoire et l’Empire, l’arabesque reste en faveur tout le long du néo-classicisme ; en 1801, puis en 1812, Percier et Fontaine, publient un recueil de leurs ornements. La composition devient monumentale, mais perd en charme et fantaisie.

Sous la restauration, les formes s’alourdissent (décor du « grand Véfour », fameuse brasserie du palais royal), et sont d’une grandiloquence en totale rupture non seulement avec les réalisations des générations précédentes mais aussi avec les modèle antiques et de la renaissance.

Dans la seconde moitié du siècle seront publiées d’innombrables modèles de tous les styles, telle la  très connue « Grammar of Ornement » d’Owen Jones (1856). Les modes du néo-médiéval, gothique, se mêlant à celles de la renaissance (style appelé « Henri II »), Louis XVI (fascination de l’impératrice Eugénie pour Marie Antoinette),etc., vont multiplier l’usage de l’arabesque, dans les lieux publics même (théâtres, musées), mais aussi sur les meubles peints.

Cette mode se maintient jusqu’à la première guerre mondiale, sinon après.

Les thèmes

  • Sous l’influence de la comédie satirique italienne, représentation burlesque parodiant les actions de la vie humaine. Mais aussi, la folie, le songe, apparitions étranges, impressions fugaces : d’où, le sommeil (décor de lit du château de Vaux le Vicomte), l’ivresse (un des thème privilégié est la chèvre bacchanale, les bacchantes), la fête en général (branchage coupés des processions).
  • Par extension, les changements d’état, les transformations, hommes-animaux, signes zodiacaux (signifiant les différents caractères) : les bizarreries, drôleries ou monstres largement présents dans les manuscrits de l’Europe du Nord du 14eme siècle.
  • Rinceaux habités, longues tiges d’acanthe ou de vigne à l’enroulement infini où fourmille toute une faune à échelle variable.
  • L’amour, heureux ou malheureux, auquel Watteau fait sans cesse référence ; «la cause badine », «le berger content », «l’heureux moment », «l’enjôleur », «le faune », ou plus coquin, «la balançoire ». 

Les Lois

Deux lois fondamentales clairement définies par André Chastel, nous permettent de toujours les reconnaître :

  • la négation de l’espace : il s’agit d’un monde sans poids, sans épaisseur articulé selon un mélange de rigueur et d’inconsistance, une architecture de la suspension et du vertige.
  • le démon du rire; fondé sur le jeu et la combinaison de formes hybrides mi-végétales, mi-animales ou mi-humaines qui surgissent dans un foisonnement vivant.
ARTICLE : La fausse moulure

ARTICLE : La fausse moulure

Composer un décor peint avec des fausses moulures en technique acrylique


La fausse moulure est l’imitation peinte en trompe l’oeil des reliefs des moulures, par les filets secs ou dégradés, technique venue de l’antiquité.
La peinture (ou pigments) est solidifiée par un liant ou l’autre. Ces liants, variés, dépendent des choix et habitudes des pays et de leurs époques ; depuis l’antiquité, chaux, caséine, cire, plus tard vernis, puis huile, enfin acrylique, etc….
Le rendu aussi, de la suggestion à l’hyperréalisme, a suivi le mouvement de l’histoire de la peinture.

Il existe d’innombrables dessins de profils*, combinant des parties plates, convexes ou concaves, ornées ou non. Cependant, l’étude et la connaissance des 3 ou 4 profils les plus courants donnent les bases pour en composer de plus complexes.

La qualité d’une composition de décor peint en trompe l’oeil tient à :

  • l’adéquation du style, des couleurs et valeurs, au contexte
  • la justesse des proportions (des éléments créés)
  • l’équilibre des associations
  • la cohérence de l’ensemble du décor (style, couleurs entre elles, valeurs)

Connaitre le modus operandi
1- Matériel :
– La règle : longue en bois léger, biseautée, en sapin ou noyer, très fragile. Soigner son fil afin qu’elle reste bien droite. Essuyer et nettoyer après usage.
Tenir la règle à filer entre l’index et le majeur, le pouce devant et la laisser décollée du support au maximum ; appui au bout. (voir photo)
– Les pinceaux sont nettoyés avec soin, et rangés bien soigneusement dans une trousse spéciale pour protéger le fil délicat des pinceaux.
. 2 brosses à filer synthétiques usé bombé.
. 2 ou 3 brosses à adoucir en putois, langue de chat ( petite à grande)
. 1 spalter pour adoucir les moulures composées.
. Chiffons en coton blanc propres
– La brosse à filer est chargée de la teinte avec soin, sans la maltraiter, pour garder le fil fin, maintenue avec légèreté du pouce et de l’index, en biais sur le fil de la règle ; poser la brosse et, en expirant, tranquillement, la tirer vers soi en la tenant avec légèreté, et surtout, sans l’appuyer. Le corps droit et les pieds bien ancrés. Le filet doit être régulier sur toute sa longueur, posé dessus ou dessous le trait, jamais « à cheval ».

2- Types de filets :
Le filet sec ou repiqué, le plus simple, pour simuler la moulure plate. Trait couvrant et régulier sur toute la longueur, fin ou épais selon la nécessité.
La demi-teinte, filet d’ombre transparent, fin ou large (plat du listel).
Le filet dégradé, pour simuler les profils arrondis, dégradé d’un seul côté (baguette, quart de rond, cavet, tore), ou des 2 côtés (talon, doucine, scotie), à l’aide de la brosse à adoucir, jamais chargée, mais au contraire souvent essuyée, afin de ne pas salir. Ces dégradés doivent être bien fondus.
L’ombre portée, se met sous la moulure et figure (comme son nom l’indique) l’ombre de la moulure (portée) sur la surface en dessous. Repiqué sec, plus foncé, puis adouci non pas comme un dégradé mais de façon à prolonger l’ombre.

Exécution
1. Le tracé : Etablir le profil de la moulure grandeur nature.
–  Il faut savoir dessiner ; copier ou créer un profil de moulure*.
– Il faut harmoniser les tailles des moulures sur l’ensemble du décor.
Reporter les mesures, par des petits points à distance de règle, puis faire un trait fin et léger.

2. Les teintes sont recherchées et préparées d’avance : la qualité de l’illusion de relief est obtenue par l’adéquation de la couleur et de la valeur des tons à celles des fausses matières sur lesquelles ils sont peints ; trop de contrastes, ou pas assez, nuisent à l’effet.
Glacis : Eau + retardant.
L’ombre repiqué, ton toujours couvrant : Blanc titane + Terre d’Ombre Naturelle + Noir d’ivoire (ou terre de Cassel) + ton du décor sur lequel est exécuté la moulure. (ex : ton vert, sur un faux marbre vert).
La demi-teinte, ton transparent : Terre d’Ombre Naturelle + Terre de Cassel (ou noir) + ton du décor.
L’ombre portée : ton du repiqué plus foncé (+ terre de Cassel).
La lumière, ton couvrant : Blanc de titane + jaune ou orangé (cadmium) + ton du décor.

3. Exécuter d’abord les repiqués d’ombres, secs ou dégradés, et les ½ teintes, horizontaux, puis verticaux. Les ombres doivent absolument, par la justesse des teintes, et des valeurs, donner l’illusion du relief de la moulure choisie.
Une fois les filets d’ombres terminés, exécuter les filets de lumières; jamais « à cheval » sur le trait de crayon (ce qui nuit à l’effet), mais bien juxtaposés, afin cette précision mette en valeur leur clarté.

4. La qualité de la moulure en cadre tient à la précision des finitions aux angles ; essuyer les bords de la moulure en biais bien net, afin que la coupe d’angle soit juste. Une défaillance d’un millimètre et les filets ne se raccordent pas, ce qui nuit à l’effet de relief.

5. Il faut harmoniser et équilibrer les tons ; respecter les valeurs adéquates sur l’ensemble du décor peint en trompe l’oeil.

Connaitre les conventions

Certaines conventions sont aujourd’hui acceptées.
– La moulure est une succession d’ombre et de lumière : Ce qui est en saillie reçoit la lumière. Ce qui est en creux est dans l’ombre. L’importance des valeurs des tons rend celle du volume : plus l’ombre est foncée et allongée plus profond est le creux, et inversement pour la lumière.
– La lumière vient du haut, de droite ou de gauche pour l’entièreté du décor. Dans une pièce, il faut tenir compte de l’arrivée de la lumière naturelle, de préférence, et changer d’un mur sur l’autre.
– Pour la réalisation en panneautage dans un appartement (Plus la pièce est haute, plus grandes sont les proportions des moulurations ; dans un château, ces tailles ne conviendraient évidement pas) : La hauteur moyenne d’un soubassement est de 80-85 cm, la largeur des champs (montants, traverses) de 9-10 cm, celle de la cimaise de 7-8 cm, et des moulures de 5-6,5 cm, la moulure de haut de plinthe de 1-1,8 cm.

Conclusion
La réalisation picturale, si elle n’est pas techniquement très compliquée, demande de la patience et du soin. La conception du projet aussi, demande du temps, pour les recherches des profils, tailles et tons adéquats. Mais, le résultat est à la mesure de l’effort ; très gratifiant.

Bien sûr, la base et la fierté du peintre décorateur, comme pour tout artiste peintre, est la nécessité de connaître et maîtriser les techniques picturales, de toujours s’entraîner et chercher à s’améliorer. Cependant, la qualité picturale ne suffit pas, le métier de peintre décorateur consiste avant tout dans la conception d’un décor peint en adéquation avec la demande et avec les contraintes du lieu. Et ceci, quel que soit l’importance du projet.*

* Voir : Profils et moulures. Ed. Vial 

TROMPE l’OEIL inspiré d’un décor de grotesque du XVIIe siècle

TROMPE l’OEIL inspiré d’un décor de grotesque du XVIIe siècle

Decor peint : grotesque encadrée de filets dorés

Composition en panneautage inspirée des décors peints en trompe l’oeil sur les boiseries du cabinet de Colbert de Villacerf au XVIIème siècle Français, décor exceptionnel exposé au musée Carnavalet.

Le décor du cabinet de l’hôtel Colbert de Villacerf

Situé dans le Marais, et qui subsiste, très dénaturé, au n°23 de la rue de Turenne, l’hôtel a été construit vers 1650 pour Édouard Colbert, marquis de Saint-Pouange et de Villacerf, futur surintendant des Bâtiments du roi.

Les boiseries  ont été peintes vers 1650, elles comptent parmi les décors conservés les plus spectaculaires du milieu du XVIIe siècle.  Il est un exemple caractéristique, précieux et séduisant du type de décoration qu’offrait l’intérieur des hôtels parisiens sous la minorité de Louis XIV.

L’ordonnancement en bas-lambris, lambris de hauteur et haut-lambris jette les bases du grand décor français. Issus de l’Antiquité et revus par la Renaissance, grotesques et rinceaux forment une composition élégante et colorée.

Il a été enlevé en 1872, pour être remonté au musée Carnavalet en 1914.

Objets peints en trompe l’oeil

Objets peints en trompe l’oeil

Effets de matières naturelles et nobles

Différents exemples de décors de patines imitant la nacre, le cuir, le parchemin, l’ardoise, la terre cuite ou le bronze, réalisés sur des objets d’usage courant, les valorisant d’un aspect précieux et original.

De notre ouvrage;   Mes leçons d’atelier en DVD 
Crédit photos: Editions Fleurus

 Les objets décorés :

 

Les objets décorés existent depuis les temps protohistoriques, et toutes les civilitations humaines en ont laissé des vestiges. Car de tous temps, de beaux objets font l’agrément du quotidien autant que la munificence d’une civilisation. De même que la beauté de son architecture, des arts et des lettres,  celle de son artisanat raffiné et élégant révelle une civilisation paisible et riche.

C’est ainsi que des objets usuels aux objets décoratifs, tous sont décorés ;  le mobilier, les luminaires, les jouets, les boites, mais aussi la vaisselle, comme l’alimentation. Quant à la valeur de l’objet lui même, outre la noblesse de la fabrication et de ses matériaux, elle augmente avec la qualité de son décor.

DECOR DE MAS PROVENCAL

DECOR DE MAS PROVENCAL

Un decor classique ensoleillé pour le salon d’un mas provençal

Le décor, assorti aux tentures et sols, est une composition de patines ocre rouge
et soubassement gris vert, avec dans la cimaise, moulure en trompe l’oeil et frise de motifs.

Les couleurs provencales :

Les ocres pour rappeler le Colorado provençal

Chaude et typique du Roussillon, la couleur ocre n’a pas son pareil pour illuminer la déco d’intérieur. Sa déclinaison en de multiples tonalités peut être admirée lorsque l’on parcourt les sentiers des Ocres au cœur du Lubéron.

Cette palette est un véritable incontournable de la cuisine au salon, en passant par la salle de bains et la chambre à coucher. Du jaune safran au rouge orangé, les ocres réchauffent les imprimés provençaux que l’on choisit tout naturellement pour le linge de maison ou encore les faïences de la cuisine et de la douche .

L’ocre est la couleur de la bonne humeur, évocatrice du style provençal et des marchés aux senteurs agréablement épicées. On peut tout autant en recouvrir le sol de la cuisine que celui du salon ou de l’entrée. Comment ? Grâce aux carrelages en terre cuite, typiques des régions du Sud.

Des nuances de bleu et violet qui sentent bon la lavande

Nul ne peut adopter le style provençal sans y associer le bleu lavande et les délicieux souvenirs olfactifs qu’il réveille en chacun de nous… Raffiné, le coloris apporte cette note de fraîcheur indispensable lorsque le soleil au zénith fait chanter les cigales.

Posé sur les volets de bois, il magnifie les murs en pierre naturelle des mas provençaux et autres bastides. A l’intérieur, les rideaux eux aussi se parent de cette couleur vibrante – rideaux aux teints pastel violacés qui peuvent même se glisser jusqu’au ciel de lit. Pourquoi ne pas également repeindre chaises, tables, tabourets, coffres et autres petits meubles d’antan en bleu Provence ? Jouer sur les différentes tonalités sera du plus bel effet !

Les verts, pour évoquer les champs d’oliviers et autres pinèdes

A associer aux ocres, le vert tendre est lui aussi indissociable du style provençal. Par simples touches ou appliqué plus généreusement, il apporte une note de douceur absolue à la déco intérieure.

Le vert provençal de son côté s’harmonise également à la perfection avec un jaune vanillé lumineux, et bien entendu avec un blanc pur. On peut aussi sans problème l’associer au bleu lavande – si symbolique de la Provence.

Vert olive, jaune paille et ocre se mêlent avec malice dans les imprimés authentiques des coussins, housses de couette, nappes et serviettes ou encore des draps de bain. Introduisez en parallèle ces couleurs dans les motifs évocateurs de notre si belle Provence et animez ainsi la vaisselle du petit déjeuner, les plateaux de service, les petits pots de fleurs et autres objets décoratifs.

Suggestion : pour une touche encore plus raffinée, rehaussez gaiement les motifs d’une pointe de rouge gourmand, la tonalité emblématique par excellence du piment d’Espelette si cher à la cuisine provençale.

Les patines sont une des spécialités de notre atelier