DÉCOR MURAL : Plan du labyrinthe de Versailles

DÉCOR MURAL : Plan du labyrinthe de Versailles

Décor mural en trompe l’œil du plan du Labyrinthe

Les patines, dessins, lettrages, et moulures ornementées ornant ce plan copié de l’original, qui s’inscrit dans le très beau trompe l’ œil en panoramique, projet de décor mural créé et peint par Christophe Rage sur un mur extérieur de la ville de Versailles, sur le thème du Labyrinthe de Louis XIV, labyrinthe végétal à 39 bassins, avec jeux d’eaux et sculptures des animaux illustrant les fables de La Fontaine.

Ce décor  en trompe l’œil est une commande de la mairie de Versailles, en souvenir d’un labyrinthe qui fut détruit sous Louis XVI pour y installer le ‘Bosquet de la Reine’.

 

Le labyrinthe disparu
Une promenade fabuleuse

(extrait)

Le bosquet du Labyrinthe, construit par André Le Nôtre sur ordre de Louis XIV, est d’abord un bosquet purement végétal. De nombreuses fontaines sont ajoutées dès 1673, contant les fables d’Ésope. Le bosquet est finalement détruit sous le règne de Louis XVI, pour laisser place au bosquet de la Reine. Aujourd’hui encore le souvenir de ce labyrinthe persiste comme étant l’un des plus myhtiques endroits disparus de Versailles, en raison notamment des nombreuses sculptures en plomb animées de jets d’eau et représentant des animaux. 

Décor peint de style Renaissance : composition de patines, ornementations et fausses moulures

Décor peint de style Renaissance : composition de patines, ornementations et fausses moulures

Dans un château classé de style Palladien, création et réalisation d’un décor peint de style Renaissance

Décor du grand hall, du grand escalier et de la galerie à l’italienne : composition de panneautages en trompe l’œil, avec grandes ornementations sur les pilastres, 3 tons de patines, filets, motifs et fausses moulures ornementées.

Les grandes arches face aux fenêtres sont décorées de fausses fenêtres en trompe l’œil, avec miroir pour refléter la lumière. Celles face à l’escalier, de panneautages ornementés, avec vasque fleurie sur socle. d’ornements ou de faux marbre en soubassement.

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Le style palladien

Le palladianisme est un style architectural originaire de Vénétie lancé par l’architecte italien Andrea Palladio à l’époque de la Renaissance ; il s’applique également aux édifices s’en inspirant au milieu du XVIIe siècle. Un renouveau a lieu à partir du XVIIIe siècle ; on emploiera alors l’expression néo-palladianisme sans qu’on puisse constater une synthèse réelle avec les styles locaux.

Le palladianisme connaît une forte popularité au XVIe siècle en Italie, principalement en Vénétie, où Palladio crée la majeure partie de son œuvre. Le décor peint de style renaissance devient brièvement populaire au milieu du XVIIe siècle en Europe grâce au Grand Tour effectué en Italie par de jeunes étudiants. Au début du XVIIIe siècle, il redevient à la mode, sous l’appellation de néo-palladianisme, dans beaucoup de pays d’Europe (en France et en Irlande notamment, ainsi qu’en Europe du Nord et en Russie). Plus tard, lorsque le style perd la cote en Europe, celui-ci connaît un regain de popularité en Amérique du Nord, plus particulièrement avec les édifices imaginés par Thomas Jefferson.

Le style est toujours populaire en Europe au XIXe siècle et au début du XXe siècle, où il est fréquemment employé pour la construction d’établissements publics et municipaux. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il est concurrencé par le style néogothique, dont les maîtres en Angleterre tel Augustus Pugin, rappellent que le palladianisme vient d’anciens temples et le considèrent trop païen pour le culte protestant et anglo-catholique. Cependant, en tant que style architectural, il prolonge sa popularité et son évolution ; son fronton, sa symétrie et ses proportions influencent clairement la création des nombreux bâtiments contemporains. Alors que certains critiquent sa froideur et son manque de fantaisie, d’autres y voient un style international et rationaliste qui s’applique particulièrement aux villas de campagne.

DÉCOR PEINT de PATINES  :  Restitution d’un décor du XVIIIe siècle

DÉCOR PEINT de PATINES : Restitution d’un décor du XVIIIe siècle

Sur les magnifiques boiseries anciennes d’un salon d’un château français du XVIIIe siècle, monument historique royal : restitution d’une atmosphère classique par un décor de patines.

Après avoir trouvé un menuisier et sculpteur compétent des environs pour restaurer les boiseries, le parquet très endommagés, et créer des caches radiateurs, nous avons choisi les tons des peintures pour le peintre.
Pour correspondre à l’esprit des lieux dans un budget donné, nous avons conçu et réalisé ce
décor de patines sur boiseries, ainsi que les 
restaurations sur les quatre toiles des dessus de portes et sur la cheminée.
Voici des photos avant et après notre intervention.

(Ayant dû prendre les photos à la fin de notre intervention, le chantier étant en cours, divers aménagements, pose du lustre et détails électriques n’avaient pas encore été posés)

BOITE ET CADRE EN DECOR PEINT

BOITE ET CADRE EN DECOR PEINT

décor peint en faux bois sur petits objets

Objets peints

Sur une boite à gâteaux, imitation de marqueterie de bois de rose, d’érable et d’ébène de Macassar.
Pour le petit cadre chic, imitation d’ébene de macassar et filet doré.

LA MARQUETERIE DE BOIS :

 

La marqueterie est un décor réalisé avec des placages de bois et de diverses autres matières (la nacre, l’ivoire, la pierre, le galuchat, les métaux non ferreux, la paille, l’écaille de tortue et l’os), découpés suivant un dessin et collés sur un support (meuble, boiserie, ou tableau), notamment en ébénisterie. Les images ainsi obtenues peuvent être géométriques (on parle alors de frisage), figuratives ou abstraites

À l’origine de la marqueterie, il y a l’incrustation. Pratiquée dans la décoration d’objets en bois depuis le début de l’antiquité égyptienne, cette technique consiste à creuser le bois pour y placer des morceaux d’une autre matière (os, corne, ivoire, pâte de verre, pierre, galuchat…) ou d’une essence différente. Cette technique décorative fut très utilisée (parfois sur le mobilier de personnes moins aisées, les incrustations sont peintes en trompe-l’œil) et s’est vite diffusée dans tout le monde antique. Quoique utilisée ponctuellement, l’incrustation ne survit pas à l’empire romain.

Ce sont le Italiens qui, suivant la mode à L’Antique de la Renaissance, remettent cette technique au goût du jour pour orner le mobilier. Ce gout pour la marqueterie se repand alors comme feu de paille de pays en pays. En France, où sont fabriqués des meubles de plus en plus prodigieux, la mode atteint son apogée aux XVII et XVIII siècles sous les styles Louis XIV et Louis XV notamment.

Au XIX siècle, la marqueterie n’est plus utilisée qu’en frisage (style Louis-Philippe). Certains artisans explorent le répertoire du XVIII siècle, c’est le cas de Louis Vuitton qui reprend la marqueterie dite « à la reine » pour la réalisation de pochoirs. La fin du XIXe siècle voit renaître cet art pour magnifier formes naturelles et chantournées de l’Art nouveau.

Voici certains des plus célèbres bois de placage  :

  • le bois de rose ;
  • le palissandre de Rio ;
  • l’ébène de Macassar ;
  • le citronnier de Ceylan ;
  • l’érable du Canada ;
  • le sycomore ;
  • le merisier de fil ;
  • le merisier moucheté ;
  • le poirier ;
  • l’acajou de Martinique ;
  • l’acajou d’Amérique ;
  • les bois teints : rouge, gris, noir, vert, bleu.

DÉCOR CLASSIQUE : composition de patines et dorures

DÉCOR CLASSIQUE : composition de patines et dorures

Sur les murs d’un petit salon dans un appartement du XIXème siècle, composition de patines de tons verts, avec rehauts et filets de dorure sur les moulures et ornements. Les moulures du plafond sont aussi patinées de ton beige.

Le style néoclassique en décor intérieur

Le style néo-classique en déco maison

Le style néo-classique apparaît au milieu du XVIIIème siècle, en réaction au style LOUIS  XV, dit Rocaille, jugé trop chargé et trop frivole. Inspiré de l’Antiquité, le néoclassicisme se veut un retour à des sources nobles dont les Etrusques, la Grèce et Rome sont les modèles politiques et moraux. 

Si le style néo-classique fait ses premiers pas en France à la cours de Louis XVI, par l’amour de Marie Antoinette pour les motifs champètres, galants et floraux, il fait fureur en Angleterre grâce à l’architecte et décorateur écossais Robert Adams, dont le modèle antique est plutôt étrusque.

En France, des décorateurs de Marie Antoinette jusqu’à Percée et Fontaine, se succèdent une variété de thèmes ‘à l’Antique’ reconnaissables, encore repris aujourd’hui ; avec l’invention du staff, des colonnes s’élancent dans l’encadrement des portes, des pilastres sur les murs, les plafonds s’ornent de corniches ornementées, quant aux murs, aux trumeaux de cheminées, de moulures et motifs, auxquels s’ajoutent les célèbres papiers peints en panoramiques et grotesques, et bien sûr, les décors peints et fresques, tandis que les fenêtres portent tentures. De même, le mobilier, Louis XVI, Directoire ou Empire, a suivi les modes successives inspirées de l’Antique.

Son esthétique repose sur la sobriété et les lignes épurées, mais la mise en scène reste théâtrale, par la statuaire, la richesse des tissus, l’emploi généreux de miroirs et de lustres. Les tons sont pastels, beige, gris, bleu, jaune et vert pâles, contratés par des noir, rouge et or.
Au sol, le bois brun domine, alternant avec le marbre et la pierre.
Les cheminées ornementées -Directoire particulièrement- sont de merveilleux trésors, délicates et élégantes.

Le style Néoclassique aura duré longtemps ; càd, depuis env. 1750  jusqu’à la fin du premier Empire.
Il est suivi tout au long du XIXe siecle par d’autres engouements, nés de l’interêt et la préservation des monuments des siècles passés, notamment le Gothique (Prosper Mérimée ou Viollet le Duc). Certains chefs d’état ont aussi initié des styles très célèbres, dont Charles X, Napoléon III.

A la fin du siècle, entre autres grâce aux inventions techniques, le style ART NOUVEAU souffle de son immense originalité, une esthétique qui révolutionne le monde occidental.