DÉCOR PEINT : CIEL BAROQUE

DÉCOR PEINT : CIEL BAROQUE

 CIEL PEINT de style BAROQUE

Après avoir achevé les décors d’une chambre à coucher, composé de patines, faux marbres et dorures, du sol au plafond, inclue la cheminée et les statues, nous l’avons finalisé avec Christophe Rage, par ce ciel plafonant avec angelots.

Photo du décor lustre non posé

Le style baroque

Le baroque est un mouvement artistique en vogue en Europe dans les premières décennies du 18ème siècle. Ce nom, synonyme d’exagération et d’extravagance, a été donné à la fin du XVIIIe siècle par les penseurs des Lumières, par opposition au nouveau style, inspiré de l’antique, soble et ordonné, le néoclassicisme. Il est en effet caractérisé par le goût du mouvement, de la dramatisation et de l’exubérance décorative.

En peinture, le Baroque est essentiellement religieux, avec des thèmes tels que la Vierge, les saints et les anges. Les peintres de ce mouvement créent des fresques sur les plafonds et les voûtes des palais ou des églises, reprenant surtout les thèmes de la Contre-Réforme.
Les peintres baroques célèbres incluent Rubens, Vélasquez, Le Caravage et Le Bernin.

Certaines des caractéristiques sont :

  • Naturalisme : recherche de représentation de la réalité sans idéalisation, ni embellissement.
  • Utilisation de la lumière comme élément principal pour accentuer les éléments, donner de la théâtralité aux scènes et diriger le regard du spectateur. Effets dramatiques des clairs-obscurs.
  • Dynamisme des compositions à travers des lignes diagonales, les courbes et les couleurs.
  • Recherche de représentation du mouvement, du moment culminant de l’action.
  • Intention de tromper les sens du spectateur, de brouiller la différence entre réalité et fiction.

     LE STYLE BAROQUE EN DECORATION INTERIEURE

    Le style baroque : luxueux et imposant

    Si vous désirez choisir le style baroque pour décorer votre intérieur, vous ferez le choix du luxe et de l’exubérance. En effet, ce style de décoration d’intérieur se caractérise par la profusion des détails et la richesse de ses ornements. L’opulence est de mise avec des matières et des couleurs que l’on exagère à outrance afin de rendre l’atmosphère saturée et monumentale. La palette de baroque se compose donc de rouge, de violet, de noir brillant ou encore d’or et d’argent afin de créer une décoration d’intérieur digne des plus belles maisons bourgeoises de la Renaissance Italienne. C’est un style qu’il faut donc parfaitement assumé mais qui peut être d’une grande beauté si vous savez le mettre en valeur. Vous serez assuré de créer la surprise et d’attirer tous les regards de vos invités avec une décoration très ancienne mais qui sait toujours faire son petit effet.

    Les formes du style baroque

    Pour bien adopter le style baroque, il est important de connaître les formes que vous devez mettre en valeur chez vous. Aussi, le baroque se caractérise par ses formes arrondies et de belles arabesques. Les meubles sont imposants et se dotent de formes voluptueuses afin de remplir tout l’espace. L’exubérance est certainement le maître-mot de cette décoration d’intérieur mais, il vous faire attention à ne surtout pas tomber dans le style ringard. Aussi, même si vous optez pour le style baroque, vous devrez le combiner avec des pièces plus contemporaines. En effet, le but n’étant pas de recréer une pièce du XIVe siècle mais d’en faire un lieu de vie agréable.

    Les couleurs du style baroque

    Autre élément que vous devrez prendre en compte pour créer un beau style baroque, sa palette de couleurs. Aussi, vous devrez tout miser sur le noir, le doré, le rouge, le pourpre, ou encore le mauve. Ces couleurs dominantes vous permettront réellement de créer du baroque au sein de votre salon ou encore de votre chambre. Vous pourrez les marier à d’autres teintes afin d’apporter un peu de modernité à votre espace intérieur. Par exemple, les reflets argentés ou dorés, mais aussi métallisés et même les paillettes seront du plus bel effet. N’hésitez pas à associer des teintes profondes à ces couleurs baroques afin de les mettre encore plus en valeur.

    ARTICLE : HISTOIRE DE PEINTURE (suite) , LE MATOLIN

    ARTICLE : HISTOIRE DE PEINTURE (suite) , LE MATOLIN

    Le MATOLIN

    Recherches de documents illustratifs et de textes présentés par Jean-Jacques Chevrier, peintre décorateur ethnologue
    (svp cliquer ICI  pour voir le PDF)

    Le Matolin

    Dans les feuilles consacrées au Ripolin, j’ai parlé de l’affichiste illustrateur et dessinateur Eugène Vavasseur, le créateur des trois frères Ripolin. A la même époque, il illustrait les nombreuses publicités d’une autre marque de peinture, le Matolin.

    Le Matolin, comme on disait à ce moment était une fabrication anglaise qui fut importée en France au tout début du XXe siècle, en 1904 ou 1905. Tous les articles et slogans publicitaires présentent cette peinture comme révolutionnaire.

    Qu’était-elle ?
    « Au point de vue artistique, le « Matolin » est le revêtement rêvé pour donner aux murs un cachet vraiment artistique dans le sens le plus absolu du mot. 
    Son bon goût fait valoir les meubles et les tableaux et donne une note de distinction et d’élégance dans toute la Maison. Aucun produit ne possède un si grand nombre de si jolies couleurs. Le « Matolin » possède, en effet, 70 teintes depuis les couleurs foncées les plus riches jusqu’aux couleurs claires les plus délicates, ce qui contribue beaucoup à obtenir un résultat très décoratif et très artistique. L’emploi du « Matolin » est très recommandé par les docteurs, car il aide grandement au maintien de la propreté et l’hygiène dans la Maison. Dès l’application il devient un véritable désinfectant et un excellent destructeur de microbes grâce au 2 ½ % d’acide phénique qu’il contient. Tous les grands Décorateurs emploient le « Matolin ». Demandez au vôtre de vous montrer la série des pochoirs artistiques qui peuvent être obtenus directement. »
    (La vie au Grand Air du 11-07-1908)

    « Vendue sous forme de pâte, ce qui la rend tout à fait assimilable, il suffit d’ajouter un peu d’eau et la voilà prête à l’usage. Elle sèche instantanément, et, qualité précieuse, elle est lavable au bout de trois semaines. Elle s’applique sur tous les matériaux, c’est la seule qui tienne sur le ciment, et une fois sèche elle devient dure comme de la pierre. » (L’Intransigeant du 8-03-1907)

    « Voici tantôt deux ans, parlant à cette place d’une originale peinture à l’eau de provenance anglaise qui venait d’être introduite en France, je pronostiquais que le Matolin – tel est son nom – ne tarderait pas à devenir populaire chez nous. Eh bien ! à l’heure où j’écris ces lignes, les résultats ont confirmé mes prévisions. Ils les ont même dépassées : personne, parmi ceux qui sont au courant des choses du bâtiment, ne me démentira. Pour un succès, c’est un succès : c’est même un triomphe. »Emile GAUTIER.» (Le journal du 16-06-1908)

    Un article signé M. Bernard paru dans la revue La Justice du 18-06-1905 et consacré aux vacances des parisiens rapportait :« Quel plaisir de se reposer dans une chambre passée au « Matolin ! Ses parois lavées à grande eau tous les matins offrent au regard le velouté de la peluche. Tout brille, l’on se sent reposé. La nuit, plus de parasites. Pour une fois l’hygiène s’est associée à l’art. Les qualités antiseptiques du Matolin font fuir à tire d’ailes moustiques, mouches et toute la gente ailée et bourdonnante. Quant aux meubles, ces meubles de campagne si légers, si commodes et que tous les ans, les injures du temps rendaient plus maussades, si elles ne les disloquaient pas, la peinture laquée le Matolin en a fait des meubles Louis XVI qui ne dépareraient pas le Trianon. Agrément de la vue, tranquillité du repos, voilà ce qu’a fait l’introduction de la peinture laquée en France. Rendons hommage au Matolin, la première des peintures laquées et à leurs introducteurs en France, MM. Cornford et Cie, 14, cité Magenta.»

    « Par ces temps d’épidémie, assainissez les murs, plafonds, placards, etc…de vos habitations, bureaux, salles de réunions, baraquements, usines, par le Matolin, peinture hygiénique. Remplace les papiers peints et est plus artistique.» (L’Intransigeant, du 12-11-1918)

    Le 12 mars 1907, le cuirassé d’escadre le Iéna explosait et brûlait dans le port de Toulon occasionnant la mort de 117 marins. Un journaliste relatait cette catastrophe dans un article qu’il concluait en ces termes : la commission d’enquête expliquait la propagation de l’incendie par le fait de l’emploi courant « de la peinture à l’huile pour le revêtement des cloisons, » et qu’ « il est, en effet, reconnu que c’est un des plus actifs agents de transmission du feu lors d’un sinistre. Voilà ce qu’on n’a pas à craindre avec une peinture ignifuge comme le Matolin, par exemple, qui, étant à base de silicate, devient, en séchant, dure comme la pierre, et est, par conséquent, absolument incombustible. »
    (Le Journal du 28-031907).
    Il s’agissait en fait d’un article publicitaire pour la peinture le Matolin, la publicité ne reculant devant aucun argument, même il y a plus d’un siècle.

    J’ignore aujourd’hui si cette peinture eut une descendance, si la société qui le fabriquait a perduré dans l’histoire, ne trouvant aucun renseignement en dehors du Matolin.

    ARTICLE : HISTOIRE DE PEINTURE 2 : la peinture RIPOLIN

    ARTICLE : HISTOIRE DE PEINTURE 2 : la peinture RIPOLIN

    HISTOIRE DE PEINTURE (suite): 1904 Année noire pour RIPOLIN

    Recherches de documents illustratifs et de textes présentés par Jean-Jacques Chevrier, peintre décorateur ethnologue

    s.v.p, cliquer ICI pour voir le PDF.

    « Il était exactement 4 h. ¼. »

    Les mille bruits de la fabrique, les sifflements joyeux, le halètement précipité des machines troublaient seuls le silence. Tout à coup, une détonation formidable ébranla la plaine. La cheminée de l’usine était projetée de tous côtés, les vitres volaient en éclats, tandis qu’une formidable gerbe de feu jaillissait des fenêtres du premier étage. Sous la violence de l’explosion, un arbre, en face de l’usine, fut déraciné et projeté à quelques mètres de là ; le bitume fut soulevé sur plusieurs mètres de longueur ». (Le Radical du 13 novembre 1904)

    Tous les journaux parisiens de l’époque décrivent à peu près dans les mêmes termes la forte explosion de l’usine.
    Le Petit Parisien du 12 relatait : « Vers quatre et demie, tout le personnel vaquait à sa besogne habituelle dans les divers ateliers du bâtiment principal lorsqu’une explosion formidable se faisait entendre dans le hangar des préparations sous-marines. La toiture s’effondrait aussitôt et une véritable trombe de flammes traversait les ateliers du bâtiment principal, dont une partie de la façade s’effondrait à son tour sur le quai d’Issy. Le déplacement d’air avait été si puissant que des blocs de pierre de taille mesurant près d’un mètre cube avaient été projetés au-dehors et avaient, en tombant, à demi brisé un des arbres du quai. Tout cela n’avait été qu’un éclair. Mais cet ouragan de feu avait attaqué boiseries et récipients contenant des essences, des pétroles et d’autres matières éminemment inflammables. »

    L’inflation du sensationnel est palpable dans tous les journaux parisiens bien qu’ils se copient les uns les autres. Un journaliste du journal Le XIXe Siècle, dans une envolée lyrico-patriotique déclarait : «…cette nuit durant laquelle de pauvres gens trouvèrent une mort si misérable. Aussi belle que la mort au champ d’honneur, grande par l’idée de sacrifice qu’elle évoque et les circonstances héroïques dans lesquelles elle a lieu, la mort sur le champ du travail… ».

    On peut imaginer la panique parmi les ouvriers au travail « les femmes surtout, dont les vêtements légers avaient pris feu, tournaient, couraient affolées, cherchant une issue pour fuir la mort qui de toutes part les entourait. » La Dépêche du 12, écrivait : « Le bâtiment était occupé à ce moment par de nombreuses ouvrières ; beaucoup se sont jetées par les fenêtres ; d’autres ont utilisé des échelles de sûreté récemment posées. Mais, au cours du sauvetage, à la suite d’un éboulement provoqué par des explosions partielles, un pompier a été obligé de lâcher une des malheureuses qu’il venait de retirer du bâtiment incendié et la pauvre femme est retombée dans les flammes. » Tout comme aujourd’hui, les élus réagissent dans l’émotion.

    Le Président du Conseil général adressait ses « sympathies aux familles douloureusement éprouvées par ce sinistre. ». Le préfet de la Seine s’associait « aux condoléances exprimées » par le président du Conseil général. Il était rappelé une proposition récemment déposée par un élu au Conseil municipal de Paris qui demandait « la suppression des grilles placées aux fenêtres des usines où l’on fabrique des matières inflammables. » Il fut envisagé de « réviser le décret de 1894 en ce qui concerne la sécurité des ouvriers dans les ateliers. »

    Le bilan de ce terrible accident affichait cinq morts. Treize blessés étaient soignés à l’Hôpital Boucicault et à l’Hospice des Petits-Ménages sur les vingt-cinq recensés. Les autres, plus légèrement atteints étaient reconduits à leur domicile après avoir reçu des soins sur place. Des aides furent apportées aux familles des victimes. « Des listes de souscription » circulaient dans la commune et plusieurs usines firent « appel à la solidarité de leur personnel. »

    Le correspondant du Journal du XIXe Siècle dépeint le spectacle qui s’offre aux yeux des visiteurs le lendemain matin : « L’aspect des lieux est lamentable. Les usines Lefranc sont intactes mais rien ne subsiste de l’usine Ripolin. Des nuages de fumée s’échappent encore des ruines que les pompiers arrosent incessamment… Partout, la désolation et la tristesse. Dans un rayon de 500 mètres, les arbres sont carbonisés et les façades noircies. Les fils télégraphiques ont été détruits par la violence du feu sur une longueur de 300 mètres. La cour de l’usine est encombrée d’un amas innommable de charpentes en fer, de pierre de taille et de plâtras. Les murs qui restent debout menacent de s’écrouler à tout instant et l’on attend incessamment que des équipes de maçons arrivent pour les abattre. »

    HISTOIRE DE PEINTURE 1 : Les peintres Ripolin

    HISTOIRE DE PEINTURE 1 : Les peintres Ripolin

    Les peintres Ripolin, la célèbre affiche publicitaire

    Recherches de documents illustratifs et de textes présentés par Jean-Jacques Chevrier, peintre décorateur ethnologue

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    L’affiche des peintres Ripolin fut conçue par Eugène VAVASSEUR en 1898, année de l’achat par Lefranc de la peinture Ripolin.

    A cette époque, l’illustrateur réalisait des livres pour enfants et des cartes postales. 
    Cette affiche culte deviendra sa plus célèbre réalisation.

    Eugène Charles Paul VAVASSEUR, né à Paris le 25 avril 1863, decède à Clichy le 6 février 1949.
    Il étudie à l’Ecole des Beaux Arts de Paris où il fut l’élève de Cabanel, puis devient dessinateur, illustrateur et affichiste. Très jeune, il collabore à plusieurs revues humoristiques comme La Caricature, La Silhouette, Le Rire ou L’Assiette au beurre par de nombreux dessins qu’il signait du pseudo de Ripp.

    L’affiche met en scène trois peintres en bâtiment qui peignent le dos de leur blouse blanche.
    Elle connaît un véritable succès. Rapidement on la verra peinte sur tous les murs de France.
    Les trois frères peintres en canotier seront par la suite nommés Riri, Polo et Lino.

    En octobre 1898, l’Agence nouvelle de publicité à Paris présentait le premier film publicitaire dans lequel on pouvait voir trois peintres dans une situation comique, avec comme chef opérateur Félix Mesguich. Il semblerait bien que ce soit ce film publicitaire qui ait inspiré Eugène Vavasseur et non l’inverse.

    Atelier de peinture décorative

    Joëlle Godefroid, Bernard Barbier et Firmin Biville.
    Conception, réalisation de décors peints,
    restauration et dorures.

    Contact

    Peintre décorateur v2 © 2023 La Toile – Blaise Lesfargues

    FAUX BOIS : RESTITUTION D’UN DÉCOR

    FAUX BOIS : RESTITUTION D’UN DÉCOR

    Sur certains des grands panneaux de soubassement du salon
    d’un très bel hôtel particulier parisien de style Napoléon III.

    DÉCORS PEINTS et RESTITUTION sur des cheminées

    DÉCORS PEINTS et RESTITUTION sur des cheminées

    décor de patines à effet naturel

    Ces cheminées sont mises en valeur par des imitations qui ne sont ni des marbres, ni des bois, mais des patines à l’élégante simplicité, créées -in fine- pour contribuer au décor de la pièce :

    • imitation d’ardoise gris bleu dans une chambre à coucher aux  belles boiseries que nous avions patinées de spaltés bleu doux
    • effets de fonte argentée sur le manteau, surtout lorsqu’il est joliment ornementé en ronde bosse.
    • restauration sur des deux joues en plâtre, du ton et de l’aspect de la pierre véritable de la façade.
    • et détail de fausse pierre claire.

    LA CHEMINEE EN DECORATION INTERIEURE

    Si la cheminée est un mode de chauffage des habitations, composé d’un foyer disposé pour recevoir le combustible avec, au-dessus, un tuyau servant à l’évacuation de la fumée, elle relève de l’architecture et de la décoration, par ses dispositions principales et l’ornementation qu’elles comportent. En effet, les jambages et le manteau, les plaques et les intérieurs de cheminées, le chambranle qui leur sert de cadre et, suivant les circonstances, la hotte qui les surmonte, ont affecté des formes et reçu des moulures et sculptures qui ont varié avec le style général de l’époque, et qui ont fait largement contribuer les cheminées à l’ensemble architectural et décoratif des habitations. Ces riches motifs de sculpture parfois peints et dorés, et les matériaux entrant dans leur composition ont souvent aussi, par leur choix, leur éclat et leur variété, fourni d’heureux exemples de polychromie naturelle des pierres, puis des bois, et plus tard, des marbres.

    Mais si de nombreux passages des auteurs anciens ne laissent aucun doute sur l’existence, en Grèce et à Rome, de cheminées assez semblables à celles que nous construisons encore de nos jours, si même des vestiges signalés dès la Renaissance et dont quelques-uns subsistent encore nous montrent bien toute l’importance de certaines cheminées antiques comparables à celles des grandes cuisines et des chauffoirs des abbayes du Moyen âge, ce n’est guère qu’à partir du XIIe siècle que nous voyons apparaître les cheminées disposées dans les intérieurs des pièces et faisant corps avec la construction; en revanche, dès cette époque, les exemples abondent et permettent de suivre les transformations éprouvées jusqu’à nos jours, tant dans les dispositions que dans l’ornementation des cheminées.

    Ce type de décors est extrêment courant, je ne compte plus le nombre de cheminées que nous avons peintes, en pierre, en bois ou en marbre, de restitutions sur des joues cheminées, et de manteaux en imitation de fonte, patinées d’argent.