TROMPE L’OEIL : Décor mural de Christophe Rage, peintre en Décors.

TROMPE L’OEIL : Décor mural de Christophe Rage, peintre en Décors.

Décor mural de Christophe Rage, collaborateur occasionnel de l’Atelier de Peinture Décorative

Création d’un trompe l’oeil peint à l’acrylique sur toile, de 3,60m x 3,00m, inspiré de modèles anciens de papiers peints en chinoiserie du XVIIIème siècle.

Christophe Rage a conçu ce panoramique  intentionnellement d’aspect un peu contemporain et dépouillé, ainsi qu’il a été demandé, afin d’habiller d’un charme coloré délicat, le mur d’une chambre d’un grand appartement parisien récemment rénové.

Christophe Rage : 06 68 22 00 80 

Faux marbres, protection et mise en valeur

Faux marbres, protection et mise en valeur

Faux marbres, protection et mise en valeur

Pour l’atelier de peinture décorative, la protection indispensable des faux marbres est évidemment de les vernir, mis à part les faux marbres blancs de type blanc veiné, brèche blanche et grise qui seront cirés pour en éviter le jaunissement et rester au plus près de ces imitations de marbres.

Il est possible de mettre en valeur le faux marbre par un vernis d’aspect poli

Il faut au minimum de deux couches de vernis glycérophtalique satin ou brillant, et procéder à un ponçage à l’abrasif à l’eau, grain 800, entre chaque couche.

Afin d’obtenir une imitation marbre de qualité, il faut polir son vernis avec une pâte à polir utilisée en carrosserie; pâte appliquée avec un tampon de coton, et ensuite de lustrer la surface.

Ce procédé  de polissage permet  d’éliminer toutes les poussières se déposant immanquablement au vernissage et améliore la qualité de finition des faux marbres.

DÉCOR PEINT : démonstration de faux bois

DÉCOR PEINT : démonstration de faux bois

Démonstration de faux bois

 Intervention pour une démonstration d’utilisation de brosserie pour le décor -une imitation de bois- dans le cadre de l’exposition « Du ménage à l’art » organisée par la Fédération Française de la Brosserie (FFB), au Viaduc des Arts à Paris

La Fédération Française de la Brosserie

La Fédération Française de la Brosserie est l’organisation professionnelle qui rassemble et représente les professionnels des différents secteurs de la brosserie et de la pinceauterie.

La Fédération coordonne et assure la promotion des activités des brossiers français, elle initie des évènements et gère les aspects sociaux.

Les 40 brossiers et pinceautiers, adhérents de la FFB, sont spécialisés et répartis en six secteurs de fabrication. Leur savoir-faire leur permet de produire en France tous les types de brosses et de pinceaux. Cinq d’entre eux sont des EPV, « Entreprises du Patrimoine Vivant », label officiel délivré par l’Etat français, qui distingue les savoir-faire d’excellence.

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Particuliers, rendez-vous ici dans l’une des boutiques en ligne de nos adhérents.

FAUX BOIS pour immeuble haut de gamme

FAUX BOIS pour immeuble haut de gamme

Imitation DE CHÊNE foncé, ronces et mailles

Dans un immeuble haussmannien, siège de la société Cacharel, réalisation de doubles portes palières portes en faux bois d’un effet doux, hyper réaliste et élégant.

La maille du chêne

La maille est le nom donné aux dessins entrecoupés d’aspect nacré -appelés ‘miroirs’- caractéristiques du veinage de certaines essences de bois ; le chêne étant l’exemple le plus connu. Ces motifs délicatement agencés sont présents sur les planches débitées sur quartier, les ronces l’étant sur les planches débitées sur tranche.
La maille est recherchée par ceux qui apprécient son pouvoir décoratif et la placent bien en évidence, sur les panneaux de porte par exemple. C’est une technique très exigeante, difficile et longue à acquérir, qui, comme pour les refends des marbres, est la signature reconnaissable d’un peintre en décors.

Le faux bois est une des sprécialités de notre atelier

MEUBLE PEINT en trompe l’oeil de carrelages

MEUBLE PEINT en trompe l’oeil de carrelages

Integration d’un placard en médium dans une salle de bain :

Pour invisibliser un placard disgracieux, de façon ludique, il nous a été demandé de peindre en trompe l’oeil les motifs et les tons des carrelages existants. Le décor est ensuite protégé de 2 couches en vernis exterieur, afin de resister à l’humidité.

 

RESTAURATION de stucs marbres

RESTAURATION de stucs marbres

Restauration de stucs-marbre

Dans le cadre d’une restauration de qualité sur l’ensemble des parties communes d’un très bel immeuble du XIX ème siècle à Paris

Voici un détail des restitutions sur le stuc marbre endommagé. Les prises et gaines électriques renouvelées ont aussi été intégrées en imitation marbre.

La rénovation des stucs marbre de tout l’escalier est réalisée
par l’atelier ART MURAL, de Christophe Gabriel

LE STUC MARBRE n’est pas un décor peint.
C’est un matériau composé selon des recettes ancestrales différentes pour chaque imitation,
d’enduits à base de chaux teintées, puis coupé en plaques épaisses.

le stuc :

Le stuc, dont la technique remonte à l’Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux. Il est utilisé pour ses propriétés isolantes, mais aussi hautement décoratives (cf Mésopotamie, puis Egypte, Grece, Romains) en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est un mélange de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique. On peut y incorporer des liants comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les décors en relief comme les mascarons, des « armures » de cheveux, de poils ou de treillis.

Un art millénaire  

Le premier stuc à être utilisé dès l’Antiquité est le stuc à la chaux. Grecs et Romains utilisaient les stucs en abondance, aussi bien comme support de fresque, comme imitation du marbre sur les parois extérieures des bâtiments construits en matériaux moins nobles, que pour la décoration en reliefs très délicats dans les intérieurs, sur les murs, et notamment sur les voûtes.

L’art du stuc se répand jusqu’en Asie centrale et en Inde durant la période hellenistique.
Dans le Gandhara au Pakistan et en Afghanistan, dans les ensembles monastiques du bouddhisme sur la Route de la soie, le stuc fut très utilisé pour la confection de vastes ensembles sculptés, où il est employé seul ou en recouvrement d’une pierre sculptée. Le stuc était alors peint et éventuellement doré.

ACTUELLEMENT

A partir du XIXe siècle, il est remplacé par le plâtre, moins cher et aisé d’emploi, mais peu résistant et absorbant (protection en peinture nécessaire). Pour ce qui est du stuc, s’il n’est pas maltraité, c’est un matériau imperissable, mais qui exige l’emploi d’artisans très compétents. Depuis les grandes guerres, sa technique complexe, difficile à maitriser et son coût dissuasif, l’ont peu à peu rendu inabordable.
Aujourd’hui, le savoir faire est probablement disparu, même les restautateurs sont difficiles à trouver.

C’est pourquoi, les cages d’escalier conservant ces ‘vestiges’ sompteux d’un âge d’or enfui ont un trésor, une plus-value considérable, qu’il ne faut en aucun cas repeindre, ni vernir, pour égayer l’atmosphère jugée trop sombre. En effet, si l’atmosphère de la cage d’escalier est devenue avec le temps triste et vétuste, c’est parce qu’elle est sale et endommagée.

Je préconise donc une restauration générale :
– de faire nettoyer et recirer les stucs.
– de refaire faire des peintures de qualité sur les huisseries, d’un ton coordonné heureux.
– de mettre un éclairage plus puissant pour illuminer les espaces.

En cas de refection d’une cage d’escalier, 2 choix s’opposent :
. Choix de conservation : ne pas oublier qu’un décor de tons intenses est plus haut de gamme. (cf boutiques chics)
. Choix de ‘modernisation’ : à savoir que le concept peu original des ‘murs blanc cassé, plinthes grises’ est employé depuis les années 1980.

La restauration est une des spécialités de notre atelier